"Je ne me sens plus vraiment heureuse sur le court" : la Tunisienne Ons Jabeur, ancienne n°2 mondiale de tennis, fait une pause dans sa carrière

La triple finaliste en Grand Chelem a connu deux années difficiles sur le circuit, pointant désormais à la 71e mondiale.

France Télévisions - Rédaction Sport
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La joueuse tunisienne Ons Jabeur s'est inclinée au premier tour de Wimbledon par forfait, le 30 juin 2025, à Londres. (ORANGE PICTURES / SIPA)
La joueuse tunisienne Ons Jabeur s'est inclinée au premier tour de Wimbledon par forfait, le 30 juin 2025, à Londres. (ORANGE PICTURES / SIPA)

Sa carrière entre parenthèses. La joueuse de tennis tunisienne Ons Jabeur, ancienne numéro 2 mondiale, retombée à la 71e place, a annoncé jeudi 17 juillet qu'elle allait "prendre du recul et enfin penser à (elle)", après deux dernières années difficiles sur le circuit WTA. "Ces deux dernières années, je me suis donné beaucoup de mal, j'ai lutté contre des blessures et j'ai affronté de nombreux autres défis. Mais au fond de moi, cela fait longtemps que je ne me sens plus vraiment heureuse sur le court", a expliqué sur ses réseaux sociaux la joueuse de 30 ans.

"Le tennis est un sport tellement magnifique. Mais aujourd'hui, je sens qu'il est temps de prendre du recul et d'enfin penser à moi : de respirer, de guérir et de redécouvrir la joie de vivre, tout simplement", a ajouté la triple finaliste en Grand Chelem, à Wimbledon en 2022 et 2023 et à l'US Open en 2022. Il y a un an, Ons Jabeur confiait déjà à franceinfo: sport ses doutes et l'objectif de remporter un Majeur avant de faire une pause maternité.

"Je ne m'attendais pas à me sentir mal"

Fin juin, la Tunisienne avait dû abandonner dès le premier tour à Wimbledon, après s'être déjà inclinée d'entrée quelques semaines plutôt à Roland-Garros. "Je ne m'attendais pas à me sentir mal, avait-elle expliqué sans fournir d'explication sur son abandon. Je me suis plutôt bien entraînée ces derniers jours, mais j'imagine que ce genre de choses arrive".

"Quand se pose la question de jouer malgré une blessure, on ressent beaucoup de culpabilité, de pression des sponsors, de pression liée au classement... Certains joueurs subviennent aussi aux besoins de leur famille", avait déjà expliqué cette année Ons Jabeur. "Savoir quand s'arrêter et quand serrer les dents, c'est très difficile", même à 30 ans passés, avait jugé la joueuse, icône dans le monde arabe et surnommée la "ministre du bonheur".

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