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Un enfant meurt touché par un palet lors d’un match de hockey

Samedi, lors d’une rencontre de hockey entre Dunkerque et Reims, un enfant de huit ans a été blessé à la tête par un palet. Transféré à l’hôpital de Dunkerque, il est décédé dimanche matin.

Elise Delève

Radio France

Publié le 02/11/2014 17:06 Mis à jour le 02/11/2014 17:57

Temps de lecture : 2min

(L'équipe de Dunkerque (2e division) affrontait Reims au moment de l'accident © Maxppp)

Des dizaines de fleurs devant la patinoire de Dunkerque. Ce dimanche, de nombreux habitants viennent rendre hommage à Hugo, huit ans, mort la veille lors d’un match de hockey. Le garçon était assis en tribune pour regarder Dunkerque affronter Reims. Trois minutes avant la fin du match, il a été blessé à la tête par le palet. Il a fait un arrêt cardiaque. D’abord réanimé par les secours présents sur place, il est décédé après son transfert au service de pédiatrie de l’hôpital de Dunkerque dimanche matin.

Le club des Corsaires, où Hugo était licencié, a annoncé le décès du garçon sur Twitter. "Il faisait partie de la famille du club ", a déclaré Franck Vanwormhoudt, président des Corsaires, qui a demandé de respecter le deuil de la famille et du club.

C'est avec grande tristesse que nous vous annonçons le décès du petit Hugo ce matin... R.I.P petit ange
— Corsaires Dunkerque (@CorsairesDk) November 2, 2014

Premier accident de ce type en France

Une enquête a été ouverte par le parquet de Dunkerque pour déterminer les causes de l’accident. On sait que le palet a été dégagé en direction du fond de la patinoire par un joueur de Reims. Sa trajectoire a été déviée par un autre joueur et a fini dans les tribunes. Il semble que le palet soit sorti de l'aire de jeu dans la zone sans protections hautes.

Un palet, ou rondelle de hockey, fabriqué principalement à base de caoutchouc naturel, pèse 170 grammes, et peut être envoyé jusqu'à plus de 180 km/h.

Selon le directeur général de la Fédération française de hockey sur glace, Eric Ropert, la patinoire de Dunkerque est aux normes de la fédération. "Il n'y a du plexiglas que derrière les buts. Sur les côtés, il n'y a que les rambardes ", a-t-il expliqué. Eric Ropert indique qu’un tel accident est inédit en France. Un joueur est mort après un tir dans la cage thoracique mais il était sur la glace. En revanche au moins quatre faits similaires se sont produits en Amérique du Nord, où le sport est très populaire, en 1979, 1984, 2000 et 2002.

Ce drame va pousser la fédération à "aller plus loin" dans les mesures de sécurité (Luc Tardif, président de la Fédération française de hockey sur glace)