Vendée Globe 2024 : Charlie Dalin conserve la tête mais voit revenir Sébastien Simon dans son sillage...
La flotte est toujours scindée en deux parties, jeudi, alors que les leaders devraient atteindre le cap de Bonne-Espérance d'ici à dimanche.
Si Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) était toujours en tête du Vendée Globe, jeudi 28 novembre au pointage de 7 heures, son avance sur ses poursuivants immédiats a fondu pendant la nuit, profitable à Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), passé de la troisième à la deuxième place. Le leader ne possédait plus au petit matin que 22,88 milles nautiques (nm) d'avance sur son nouveau dauphin, qui poursuit sa remontée, et 31,04 milles nautiques sur Thomas Ruyant (Vulnerable), désormais troisième.
La flotte reste coupée en deux avec, d'une part, ces neuf premiers navires qui avaient pu bénéficier d'une dépression favorable les menant à très vive allure en direction du cap de Bonne-Espérance. Bien plus loin derrière, la seconde partie de la flotte est toujours menée par la Britannique Samantha Davies (Initiatives-Coeur), pointée désormais à plus de 570 nm.
Lever le pied avant le courant des aiguilles ?
Mercredi, Sébastien Simon avait d'ailleurs signé un nouveau record de la distance parcourue sur 24 heures. Le skippeur natif de la Roche-sur-Yon avait filé à une vitesse moyenne de 25,11 noeuds (46 km/h) et amélioré de 22,7 nm la marque précédente établie deux jours plus tôt par Yoann Richomme (Paprec Arkéa), quatrième et toujours en embuscade à 52,61 nm de la tête.
Lancés à pleine vitesse vers le cap de Bonne-Espérance, les leaders du Vendée Globe devraient atteindre en fin de semaine le courant des aiguilles, à la pointe sud de l'Afrique, où les risques d'accidents sont nombreux et souvent rédhibitoires. "C'est l'endroit que je redoute le plus du tour du monde", expliquait avant le départ le leader Charlie Dalin, en évoquant ce courant qui descend le long de la côte est africaine pour créer des tourbillons dans le sud de l'Atlantique.
"Il y a beaucoup de débris, des mammifères qui viennent se nourrir, des troncs d'arbre et j'en passe. La dernière fois, j'avais remonté mes foils pour passer. Il y a des chances que je fasse la même chose cette année", ajoutait-il. Les voiliers aux plus gros budgets se reposent énormément sur ces appendices latéraux en carbone, le plus souvent enfoncés dans l'eau pour permettre au bateau de s'envoler, afin d'atteindre des vitesses avoisinant les 50 km/h.
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