Vendée Globe : Charlie Dalin fond sur Yoann Richomme... Suivez la position des bateaux en direct

Le duel en tête de la course continue au large de l'Amérique du Sud, à deux semaines de l'arrivée prévue aux Sables-d'Olonne.

franceinfo: sport avec AFP

France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 29/12/2024 10:15

Temps de lecture : 1min

Charlie Dalin franchit le cap Horn en deuxième position du Vendée Globe, le 24 décembre 2024. (VENDEE GLOBE / ALEA)

Leader depuis le 17 décembre, Yoann Richomme (Paprec Arkéa) n'est toujours pas débarrassé de Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance). S'il avait accentué son avance au début du week-end au large de l'Argentine, l'écart s'est considérablement réduit dans la nuit de samedi à dimanche. En 12 heures, Dalin a grappillé 67 milles nautiques et n'est plus qu'à 50,91 milles de son principal adversaire pour la victoire finale au pointage de 7 heures, dimanche 29 décembre.

Mais le plus rapide sur cette portion est l'actuel troisième Sébastien Simon (Groupe Dubreuil). Lâché à cause d'un foil cassé, le Vendéen n'a pas abdiqué. Il a récupéré 82 milles nautiques sur Richomme depuis le pointage de 19 heures de samedi, mais reste relégué à 589 milles de la tête.

Plus loin, Yannick Bestaven (Maître Coq V) vit des heures compliquées. Actuel 11e à près de 2 000 milles de la tête, le vainqueur de la précédente édition a été victime d'une avarie sur sa barre samedi et la perte de son palonnier rend son bateau indirigeable. Alors qu'il approche du Cap Horn, il pourrait être contraint à l'abandon dans les prochaines heures.

Juste devant lui au classement, Justine Mettraux (Teamwork-Team Snef), première femme du classement, se réjouit de naviguer dans des conditions plus clémentes après avoir franchi le Cap Horn. "Ça fait du bien de retrouver un rythme de navigation un peu moins engagé. Un rythme un peu classique, plus similaire à celui d'une transat où on a l'impression de prendre un peu soin du bateau", a-t-elle expliqué auprès de l'organisation. Cette dernière fait partie d'un groupe de poursuivants compact, à seulement 105 milles nautiques du 5e, Jérémie Beyou (Charal).