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Tour de France 2022 : un parcours pour les baroudeurs, quatre côtes pièges à franchir... La huitième étape en questions

Cette étape accidentée s'annonce tout sauf reposante, samedi, entre deux épisodes montagneux.

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France Télévisions - Rédaction Sport

Publié le 09/07/2022 07:03 Mis à jour le 09/07/2022 07:27

Temps de lecture : 2min

Benoit Cosnefroy (en première position) lors de la sixième étape du Tour de France, le 7 juillet 2022. (MaxPPP)

Au lendemain du duel haletant entre le maillot jaune, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), et son dauphin, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), à la Super Planche des Belles Filles, la huitième étape du Tour de France promet beaucoup, samedi 9 juillet. Même si cela pourrait s'apparenter à une étape de transition, ce rendez-vous devrait offrir un beau spectacle, tant le parcours est vallonné.

Quel est le profil de l'étape ?

Intercalé entre deux étapes de montagne, le huitième rendez-vous de ce Tour a tout du piège. Les 186,3 kilomètres entre Dole (Jura) et Lausanne (Suisse) sont composés de difficultés pouvant faire vaciller une partie du peloton. Comptez-en quatre, en tout. Comme jeudi à Longwy, l'arrivée se fera au sommet d'une côte de 3e catégorie, près du Stade olympique de Lausanne (4,8 kilomètres à 4,6% de moyenne, avec des passages à 12%).

Le profil de la huitième étape du Tour de France entre Dole et Lausanne, le 9 juillet 2022. (ASO) — Le profil de la huitième étape du Tour de France entre Dole et Lausanne, le 9 juillet 2022. (ASO)

Plus tôt dans l'étape, les coureurs se lanceront à l'assaut de la côte du Maréchet (4e catégorie, 2 km à 5,7%), la côte des Rousses (3e catégorie, 6,7 km à 5%) et le col de Pétra Félix (4e catégorie, 2,4 km à 5,6%). Après ces trois difficultés, le peloton aura droit à une longue descente vers la Suisse, jusqu'à la côte finale.

Quels coureurs peuvent s'illustrer ?

Cette étape a le profil pour convenir à un groupe de coureurs échappés. L'intérêt des premiers kilomètres sera, pour les baroudeurs, d'accrocher le bon wagon. Il y a fort à parier que le maillot à pois, Magnus Cort Nielsen (EF Education), jamais avare en efforts, tente sa chance. En déliquescence depuis le départ, Mathieu van der Poel (Alpecin - Deceuninck) coche les cases.

Spécialiste des échappées en solitaire sur le Tour précédent, Matej Mohoric (Bahrain-Victorious) peut avoir un coup à jouer, tout comme Bauke Mollema (Trek-Segafredo). Héroïque vendredi, Lennard Kämna (Bora-Hansgrohe) colle au profil de l'étape, de même que son coéquipier Felix Grossscharnter. Côté tricolore, Alexis Vuillermoz (TotalEnergies) et Benoît Cosnefroy (AG2R-Citroën) ont leurs chances.