Tour de France : "On n'évitera jamais les chutes, mais on peut quand même les réduire", estime le leader de l'équipe Cofidis Guillaume Martin
Au lendemain d'une troisième étape marquée par de nombreuses chutes et par un coup de gueule du manager Marc Madiot (Groupama-FDJ), le leader de la formation Cofidis Guillaume Martin s'exprime à son tour sur les conditions de la course, au micro de franceinfo.
Lundi, plusieurs coureurs ont lourdement chuté dans un virage serré à 4 km de l'arrivée lors de la troisième étape du Tour, dont Arnaud Démare et Jack Haig, contraint à l'abandon. "Est-ce que sur un final comme ça, sur la troisième étape du Tour, on a vraiment besoin d'arriver sur des petites routes, en descente ? Est-ce qu'il n'y a pas des solutions alternatives ?", s'est interrogé le coureur français Guillaume Martin.
On n'évitera jamais les chutes, mais on peut quand même les réduire. Je pense qu'il ne faut pas s'enflammer à chaud et tirer des conclusions définitives, mais calmement il faut se poser les bonnes questions.
Guillaume Martin, leader de la formation Cofidis sur le Tour 2021
Marc Madiot, le manager de la Groupama FDJ, évoquait hier la possibilité de ne plus recourir aux oreillettes. Un point de vue partagé par Guillaume Martin : "On peut se poser la question des oreillettes. Moi, je suis plutôt pour les interdire."
Quelles solutions pour la sécurité des coureurs ?
"On peut aussi à nouveau réfléchir à limiter le nombre de coureurs", ajoute le cycliste. "On est passé à huit coureurs par équipe, pourquoi ne pas passer à sept ? Ça rajouterait du spectacle, ça enlèverait 23 coureurs dans le peloton. Là, on est 185 au départ et c'est extrêmement dense. Déjà, 160 coureurs, ce serait un peu plus calme. On peut réfléchir à un certain nombre de choses, mais il faut le faire calmement."
Quant à la question d'un matériel adapté, comme évoqué par Marc Madiot, Guillaume Martin n'est "pas sûr que le matériel change beaucoup de choses". Selon lui, "c'est plutôt le problème de l'effet de groupe, de l'intelligence collective. Tout le monde veut être devant mais il n'y a pas de place pour tout le monde, ce sont des phénomènes de masse. C'est la même chose quand on est en voiture autour de l'arc de Triomphe à Paris : on s'excite. Chacun avancerait calmement, ce serait certainement beaucoup plus fluide que si tout le monde essayait de passer le plus vite possible, mais c'est comme ça, c'est l'intelligence humaine qui est comme ça."
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