: Vidéo Une simulation montre la possible dérive des débris du MH370 jusqu'à La Réunion
En fonction des paramètres pris en compte par L'Agence nationale australienne pour la science, les débris de l'appareil dérivent bien vers l'île française.
L'Agence australienne pour la science (CSIRO) a mené des expériences de simulation de dérive des débris du MH370 en prenant en compte sur les courants océaniques dans la zone de recherches de l'avion. Après la découverte, le 29 juillet, d'un débris d'aile d'avion à La Réunion, la justice française a fait état de "très fortes présomptions" sur le fait qu'il provienne bien du Boeing 777 de Malaysia Airlines qui a disparu en mars 2014.
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Des débris dérivent bien vers La Réunion
La vidéo, mise en ligne le 5 août, simule les parcours des débris entre le 8 mars 2014 et le 30 juillet 2015. La ligne noire trace la zone de recherche, à l'ouest de l'Australie. Les points roses indiquent la position des bouées flottantes du jour, qui ont été utilisées pour évaluer et corriger les courants.
Les points noirs, bleu et rouge représentent les objets déplacés selon trois potentiels paramètres de vitesse des vents, en plus des courants océaniques, explique le blog du CSIRO (en anglais). On découvre que certains débris dérivent en effet vers La Réunion.
Tous les débris finissent par couler avec le temps
L'Australie dirige les recherches pour tenter de retrouver le Boeing 777. La possibilité de localiser et retrouver des débris en surface diminue rapidement au cours des premières semaines suivant un accident. Certains débris moins perméables flottent plus longtemps mais se dispersent de plus en plus.
Des objets comme des coussins, gilets de sauvetage, toboggans d'évacuation d'urgence, sont conçus pour flotter. Nombre de matériaux venant de la cabine, tels les plateaux repas, fabriqués avec des matériaux synthétiques à faible densité, peuvent aussi flotter.
De la même manière, des composants de la structure de l'avion peuvent contenir de l'air et flotter pendant un certain temps, et sont généralement retrouvés à la surface de l'eau après un crash. Avec le temps, tous les débris flottant sont imbibés d'eau et finissent par couler, indique les chercheurs du CSIRO.
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