Gendarme tué après un refus d'obtempérer dans les Alpes-Maritimes : le suspect dit avoir percuté la victime involontairement
Le suspect, âgé de 39 ans, était en garde à vue depuis mardi matin. Il est présenté à un juge en vue de sa mise en examen mercredi.
L'automobiliste soupçonné d'avoir mortellement renversé un gendarme lundi 26 août sur l'A8, à Mougins, dans les Alpes-Maritimes, est déféré mercredi après-midi au parquet de Grasse pour être présenté à un juge d'instruction, en vue de sa mise en examen. Interpellé mardi, peu après 4 heures du matin, à Cannes, le suspect avait été placé en garde à vue dans la foulée. La victime, Éric Comyn, était un sous-officier de 54 ans, père de deux enfants.
Le parquet de Grasse indique qu'il va ouvrir une information judiciaire "des chefs de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique, infraction passible de la réclusion criminelle à perpétuité, et de refus d’obtempérer". Il va requérir son placement en détention provisoire.
Le suspect, âgé de 39 ans, a été contrôlé positif à l'alcool. "Le véhicule qu’il conduisait au moment des faits a été retrouvé dans un box situé sur la commune de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes. Ce dernier présentait des traces de ripage sur le capot", a précisé le parquet. Le mis en cause "affirme avoir percuté le gendarme involontairement et, pris de panique, avoir quitté les lieux. Il affirme n’avoir pas vu le gendarme sur la chaussée", explique le communiqué du parquet de Grasse.
Cet homme est déjà connu de la justice pour "des délits routiers" a expliqué le ministre démissionnaire de l'Intérieur. "À plusieurs reprises, depuis quelques années, il était un délinquant de la route", a insisté Gérald Darmanin. Le parquet a indiqué qu'il avait "dix condamnations" au casier judiciaire, "principalement pour des atteintes aux personnes et des infractions à la circulation routière".
"La France a tué mon mari", déclare la veuve du gendarme
Un hommage à Éric Comyn a été organisé mercredi 28 août au matin à Mougins, au cours duquel la veuve du gendarme a déclaré : "la France a tué mon mari". Harmonie Comyn a par ailleurs dénoncé "l'insuffisance" de la France, "son laxisme et son excès de tolérance". "Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ?", a-t-elle demandé.
Un hommage est aussi organisé à Cannes, mercredi 28 août à 17 heures, sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Par ailleurs, les drapeaux sont en berne à Mandelieu-La-Napoule, où travaillait le gendarme, en tant que membre du peloton motorisé.
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