"On dirait des touristes français à la recherche d'une maison" : les fans portugais découvrent "Astérix en Lusitanie" le nouvel opus de la saga

Le 41e album de la saga sort jeudi dans 19 langues et 25 pays. Le volume transporte les lecteurs dans le Portugal antique. Des fans portugais des héros gaulois ont pu lire l'album en avant-première.

Article rédigé par franceinfo
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"Astérix en Lusitanie" sort jeudi 23 octobre. (ROLF VENNENBERND / DPA)
"Astérix en Lusitanie" sort jeudi 23 octobre. (ROLF VENNENBERND / DPA)

Astérix est de retour. Soixante-six ans après la parution du premier album, le héros gaulois et son acolyte Obélix repartent en mission dans un 41e album paru jeudi 23 octobre, scénarisé par FabCaro et illustré par Didier Conrad. Cette fois, cap sur la Lusitanie, une province romaine correspondant à l’actuel Portugal. Un pays où Astérix et Obélix n’étaient encore jamais allés et où des fans se sont emparés en avant-première des exemplaires lors d'une prévente organisée à Lisbonne.

À minuit, le voile s'est enfin levé sur un chariot rempli de bandes dessinées. Une quarantaine d'inconditionnels ont pu s'offrir, avant tout le monde, les nouvelles aventures d'Astérix et Obélix en Lusitanie, comme Tiago. "Sur la couverture, on voit deux Gaulois, on dirait des touristes français à la recherche d'une maison, peut-être pour l'acheter, qui sait… C'est déjà représentatif de ce qu'il se passe à Lisbonne", rigole-t-il.

À ce propos, Filipe, un autre fan d'Astérix, ironise aussi. "J'espère qu'il y a un clin d'œil à la gentrification, à la crise du logement. Et que lors du banquet final, ils ne mangent pas de sanglier mais des sardines. Ou au moins de la morue et je serais content", s'amuse ce Portugais.

"L'âme portugaise, c'est la saudade, mais aussi la créativité"

Guilherme, lui, s'attend à une belle satire des Portugais et espère retrouver quelques caractéristiques de leur esprit. "L'âme portugaise, c'est la saudade, mais aussi la créativité, l'authenticité et la débrouillardise", dit-il.

Pedro, de son côté, se souvient d'avoir déjà croisé un Lusitanien dans l'album Le Domaine des dieux, sorti en 1971. "C'était un gars petit et sympathique, j'espère que le peuple portugais est encore croqué de cette manière", anticipe ce fan. La réponse se trouve dans les cinq millions d'exemplaires déjà imprimés dans 19 langues pour le lancement mondial jeudi. Un tirage record au tarif de 10,90 euros.

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