Jeux vidéo : Washington veut bloquer le rachat record d'Activision par Microsoft au nom des intérêts de la concurrence
L'autorité américaine de la concurrence, la FTC, a porté plainte pour bloquer le rachat à 69 milliards de dollars de l'éditeur de jeux vidéo à succès comme "Call of Duty".
Une opération d'envergure qui pourrait échouer. L'autorité américaine de la concurrence, la FTC, a porté plainte, jeudi 8 décembre, pour bloquer le rachat à 69 milliards de dollars d'Activision Blizzard, éditeur de jeux vidéo à succès comme Call of Duty, par Microsoft.
Si l'opération vient à son terme, "le fabricant de la Xbox obtiendra le contrôle sur des franchises de premier plan, ce qui lui permettra de nuire à la concurrence dans le domaine des consoles de jeux à haute performance et des services d'abonnement en refusant ou en dégradant l'accès des rivaux à ses populaires contenus", justifie l'agence dans un communiqué.
Des craintes également en Europe
Le rachat d'Activision par Microsoft est également sous la menace de Bruxelles qui craint aussi une atteinte à la concurrence et a annoncé mardi l'ouverture d'une enquête approfondie. La Commission européenne, gardienne de la concurrence dans l'UE, a expliqué craindre en particulier que Microsoft puisse "verrouiller l'accès aux jeux vidéo d'Activision Blizzard" pour consoles et PC, dont Call of Duty, et qu'il soit tenté de mettre en place "des stratégies d'éviction des distributeurs concurrents".
Dans un secteur du jeu vidéo en pleine consolidation, Microsoft, qui commercialise la console Xbox et possède plusieurs studios de développement, avait annoncé en janvier le rachat d'Activision Blizzard, également éditeur de succès comme World of Warcraft et Candy Crush pour 69 milliards de dollars, une somme record pour le secteur.
Brad Smith, président de Microsoft, n'a pas tardé à réagir à la nouvelle. "Nous continuons à croire que cet accord va stimuler la concurrence et créer plus d'opportunités pour les joueurs et les développeurs de jeux", a-t-il réagi auprès du média américain The Verge (article en anglais). Il laisse entendre que son entreprise ne compte pas en rester là : "Bien que nous pensions qu'il fallait donner une chance à la paix, nous avons une confiance totale dans notre dossier et nous serions heureux d'avoir l'occasion de plaider notre cause au tribunal."
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