Injures racistes visant Aya Nakamura : dix militants identitaires condamnés à des amendes allant jusqu'à 3 000 euros
En mars 2024, quelques mois avant les Jeux olympiques, ils avaient posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole sur laquelle était écrit "Y a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako".
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Dix militants identitaires ont été condamnés, mercredi 17 septembre, à des amendes allant de 1 000 à 3 000 euros pour avoir posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole à connotation raciste protestant contre la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris.
Tendue par treize membres du groupe identitaire Les Natifs sur l'île Saint-Louis, en bord de Seine à Paris, le 9 mars 2024, la banderole proclamait : "Y a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako", une référence à son tube Djadja et à sa ville de naissance au Mali.
Le compte X des Natifs déplorait en outre de "remplacer l'élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l'immigration extra-européenne". Le message avait aussi été relayé sur les réseaux sociaux par le média d'extrême droite Livre noir, connu désormais sous le nom de Frontières. Plusieurs associations antiracistes avaient envoyé des signalements au parquet de Paris. Le 20 mars, Aya Nakamura avait porté plainte à son tour.
Des faits requalifiés par le tribunal
Mercredi, le tribunal correctionnel de Paris a requalifié les faits, considérant qu'il ne s'agissait pas de provocation à la haine en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion, telle que l'accusation l'avait estimé, mais d'injure publique aggravée, une infraction moins grave. Trois militants ont par ailleurs été relaxés.
Aya Nakamura, de son vrai nom Aya Danioko, qui a grandi à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Sa performance lors de la cérémonie d'ouverture des JO le 26 juillet 2024, avec la Garde républicaine, sur le Pont des Arts à Paris, avait été l'un des moments les plus suivis de l'événement.
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