Cambriolage au Louvre : la galerie d'Apollon, une salle qui abrite les diamants de la couronne de France

Cette galerie conçue à la gloire de Louis XIV abrite des gemmes exceptionnelles, dont la plus célèbre est le diamant blanc appelé "Le Régent".

Article rédigé par franceinfo Culture
France Télévisions - Rédaction Culture
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Diadème et collier de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense (1800-1825) exposés dans la Galerie d'Apollon du musée du Louvre (Paris), le 14 janvier 2020. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Diadème et collier de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense (1800-1825) exposés dans la Galerie d'Apollon du musée du Louvre (Paris), le 14 janvier 2020. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

La galerie d'Apollon du musée du Louvre, où s'est déroulé un braquage dimanche 19 octobre à l'ouverture, vers 9h30, est située sur le côté sud-ouest de la Cour carrée du plus célèbre et plus visité musée du monde. Chef d'œuvre architectural conçu à la gloire de Louis XIV par l'architecte Louis Le Vau et le peintre Charles Le Brun, elle a fait l'objet d'une minutieuse restauration de près d'un an en 2020.

La galerie abrite surtout en son centre et sous vitrines les diamants de la couronne de France, la collection royale de gemmes. Il s'agit d'une collection de bijoux de la monarchie française, des premier et second Empires, et de la République française, dont l'origine remonte à François 1er (1494-1547).

Les bijoux dérobés sont d'une "valeur inestimable", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, invité de France Inter/Franceinfo/Le Monde. Auraient été pillées en particulier les vitrines "bijoux Napoléon" et "bijoux des souverains français". 

La pièce la plus célèbre de la collection est le diamant blanc "Le Régent", acheté par Philippe d'Orléans en 1717 et conservé au Louvre depuis 1887. Il s'agit d'"un des diamants les plus célèbres au monde", selon le musée du Louvre, avec "140 carats, un poids, une taille et une pureté exceptionnelle".

"Quelques joyaux qui témoignent encore du faste royal"

Remarquable également, le diamant rose dit "Hortensia". Acheté par Louis XIV, qui le portait à la boutonnière, il a ensuite orné les épaulettes de Napoléon 1er, puis le peigne de l'impératrice Eugénie sous Napoléon III.

"Malgré les vicissitudes d'une histoire troublée, faites de vols, de dispersions et de ventes, quelques joyaux témoignent encore du faste royal", décrit le site du musée du Louvre. "La pierre la plus ancienne est le spinelle dit 'Côte-de-Bretagne' car entré dans le trésor grâce à la reine Anne de Bretagne. Trois diamants historiques, Le Régent, Le Sancy et L'Hortensia, ont orné les habits ou les couronnes des souverains. Sont aussi conservées des parures spectaculaires créées au XIXe siècle, comme celles en émeraudes et diamants de l’impératrice Marie-Louise."

Outre les parures et couronnes, une nef en lapis-lazuli, une coupe verte en jade, une aiguière en agate et un vase en cristal de roche font partie des plus belles pièces exposées. 

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