Manifestation du 1er-Mai à Paris : Gérald Darmanin dénonce des "violences inacceptables" de "casseurs"
Peu avant 19 heures, le ministre de l'Intérieur a annoncé l'interpellation de 45 personnes en marge du défilé du 1er-Mai, dimanche, à Paris.
Gérald Darmanin a dénoncé dimanche 1er mai des "violences inacceptables" commises par des "casseurs" venus "perturber les manifestations du 1er-Mai, notamment à Paris", avec des dizaines d'enseignes vandalisées sur le parcours, bloquant la progression du cortège syndical.
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"Des casseurs viennent perturber les manifestations du 1er mai notamment à Paris, en commettant des violences inacceptables. Je suis cela avec attention", a tweeté le ministre de l'Intérieur, assurant son "plein soutien aux policiers et gendarmes mobilisés".
Des casseurs viennent perturber les manifestations du 1er mai notamment à Paris, en commettant des violences inacceptables. Je suis cela avec attention.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) May 1, 2022
Plein soutien aux policiers et gendarmes mobilisés, garants de la liberté de manifester et de l’ordre public.
A 18h30, le ministre de l'Intérieur a annoncé que 45 personnes avaient été interpellées en marge du défilé, dont une personne accusée d'avoir agressé un pompier dans le quartier Voltaire. Gérald Darmanin estime qu'il n'y a "pas eu de défaillances", dimanche, dans le maintien de l'ordre.
Les premières tensions ont eu lieu quelques minutes seulement après le départ du cortège depuis la place de la République. Un groupe très mobile de manifestants, portant vêtements, gants et masques noirs, s'est détaché du cortège principal à hauteur de la rue Oberkampf pour se heurter aux forces de l'ordre. Plus loin, au niveau de la place Léon Blum, un restaurant McDonald's a été saccagé et ses vitrines taguées de slogans anticapitalistes.
Le cortège syndical bloqué
Plusieurs dizaines d'agences bancaires, immobilières, de sociétés d'assurances ainsi qu'un magasin de produits bio ont subi le même sort tout au long du parcours. Du mobilier urbain a également été dégradé, et de nombreuses poubelles ont été incendiées.
De nouveaux affrontements entre ce pré-cortège et les forces de l'ordre se sont produits à l'arrivée place de la Nation, destination finale de la manifestation, avec des grenades lacrymogènes répondant à des jets de projectiles. Le cortège syndical était bloqué au bout du boulevard Voltaire par un cordon de CRS.
La manifestation s'est élancée peu après 14h30 de la place de la République en direction de la place de la Nation, à l'appel de l'intersyndicale CGT-Unsa-FSU-Solidaires, rejointes par les organisations étudiante et lycéennes Unef, VL, MNL et FIDL, avec pour revendications les questions des salaires, des services publics, de protection sociale et de transition écologique.
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