Aubrac : la transhumance, une fête qui se partage
Comme chaque année, la traditionnelle transhumance est un moment d’effort, de fête et de partage pour les éleveurs. Avec sa famille, Christian Puech se prépare pour cette marche de 60 km vers le plateau de l’Aubrac.
Un cri qu’elles connaissent par cœur. Ce matin-là, Christian Puech vient chercher ses vaches et il a son petit secret. La gourmandise a eu raison de leur timidité. En quelques minutes à peine, elles le rejoignent, accompagné de son fils Maxime et de son petit-fils Hugo. Trois générations pour guider le troupeau. Ici, la star, c'est l'Aubrac. Elle porte le nom de cette terre d’élevage, à la croisée de l'Aveyron, du Cantal et de la Lozère. Dans la famille Puech, les vaches, on maîtrise. Hugo n’a que 8 ans et il sait déjà se faire écouter. Des Aubrac, Christian en possède plus de 90. Mais pour lui, chacune d'entre elles est unique.
Ce week-end, c'est la traditionnelle transhumance. Une marche de 60 km vers le plateau de l'Aubrac. Les vaches y passeront leurs grandes vacances. Des vacances qui se méritent. Une fois l’échauffement terminé, retour à la ferme. C'est l'heure de la pause pour le troupeau mais pas de répit pour les Puech. Pour préparer la fête, Christian a réuni du monde. Et cette équipe, il la connaît plutôt bien, car c'est sa famille.
Savoir garder le rythme
Certains sont en charge de la décoration des vaches et confectionnent des espèces de sapins de Noël qui finiront sur la tête des bêtes pour la grande parade du week-end. Un peu à l'écart, Christian a tenu à nous présenter deux autres membres de la famille, ses parents, aujourd'hui disparus. En 1947, c’est son père qui a initié les Puech à la transhumance de leurs Aubrac. Bercé depuis toujours par le rythme du pas des vaches, Christian Puech a monté un groupe folklorique il y a 15 ans. Il n'en fait plus partie aujourd'hui mais le groupe a bien grossi. Dans la soirée, ils sont une vingtaine de couples à danser l'Aubrac. Une dernière répétition avant la transhumance, mais il faut encore s'harmoniser. L’essentiel sera de tenir la cadence tout le week-end.
Retrouvez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus
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