Airbags Takata : le gouvernement oblige les constructeurs à prêter des véhicules de remplacement
Les véhicules immobilisés par des airbags dangereux de la marque Takata devront être réparés en moyenne quinze jours après la prise de rendez-vous.
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C'est un nouveau rebondissement dans l'affaire des airbags Takata. Les constructeurs automobiles vont devoir proposer des "solutions de mobilité", comme des prêts de véhicules, aux clients immobilisés plus de quinze jours par des airbags dangereux de la marque, a annoncé, mardi 29 juillet, le ministère des Transports. Plus de 1,7 million de véhicules en France sont visés par la mesure et devront être réparés en moyenne quinze jours après la prise de rendez-vous, sous peine d'"astreintes élevées" d'un million d'euros par semaine de retard, a précisé le ministère.
Les constructeurs doivent aussi proposer des rendez-vous de réparation à domicile, ou remorquer le véhicule dangereux jusqu'au garage, selon un arrêté qui doit être publié mercredi au Journal officiel, et que l'AFP a pu consulter. A cela s'ajoute le lancement de campagnes "régulières" à la radio ou par affichage des constructeurs afin d'informer leurs clients. S'ils n'ont pas déjà été contactés par courrier, les automobilistes peuvent vérifier sur le site du constructeur de leur véhicule si celui-ci est concerné, avec son numéro VIN, indiqué sur la carte grise.
Une procédure judiciaire visant le constructeur automobile Stellantis
En juin, le gouvernement avait interdit la circulation de ces véhicules équipés d'airbags défectueux. "Cette décision vise à adresser un message clair et ferme aux constructeurs, tout en incitant les propriétaires de véhicules concernés à faire vérifier leur véhicule dès que possible", avait alors soutenu le ministère des Transports dans son communiqué. La décision avait été prise après un accident mortel à Reims dans lequel une femme de 36 ans avait été tuée par l'explosion de son airbag.
Au total, les airbags Takata ont provoqué la mort de 18 personnes et blessé 25 autres en France. Un chiffre qui avait poussé l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir à lancer, le 22 juillet, une procédure judiciaire visant le constructeur automobile Stellantis.
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