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Automobile : zoom sur le business des casses auto illégales

Publié le 27/09/2023 21:26 Mis à jour le 27/09/2023 22:05

Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min

France 2 - M. Justet, F. Depaquit, A. Marchand, G. Allanic, O. Palomino, T. Guery, E. Delagneau, E. Noel, V. Jove

France Télévisions

Des annonces proposant de racheter des épaves automobiles fleurissent dans les rues. Les équipes du 20 Heures ont enquêté sur les dessous de ces propositions alléchantes.

Au coin d’une rue, des annonces intriguent : 50 ou 100 euros en échange de vos véhicules en mauvais état. Derrière ces petits mots se cache un business qui peut rapporter gros. Dans la Drôme, se trouve l’un des plus gros épavistes d’Europe. Ici, 100 véhicules sont déchargés chaque jour avec des origines multiples. Ils sont ensuite expertisés et démontés en 1h30.

Le plus intéressant est récupéré. La société vend plusieurs milliers de pièces détachées chaque année. Cette activité est très encadrée. L’entreprise doit être agréée par l’Etat.

Une concurrence déloyale

Est-ce toujours le cas ? Les équipes du 20 Heures ont tenté de joindre l’un des numéros affichés sur les annonces. En apparence, tout est légal, mais les équipes précisent ne pas posséder les papiers du véhicule. Selon leur interlocuteur, ce n’est pas un souci. Cette proposition est complètement illégale. Un épaviste dénonce une concurrence déloyale dans la rue et sur Internet. "Google permet à n’importe qui de pouvoir créer un site Internet, alors que c’est un métier réglementé", regrette le professionnel. Selon lui, 30 à 40% des véhicules destinés à la destruction seraient revenus par ces filières illégales.