PSA : le site de Sevelnord accepte de modifier ses conditions de travail
Trois des quatre syndicats ont donné leur feu vert à l'accord de compétitivité qui ouvre la voie à la production d'un nouveau véhicule.
Ils sont presque tous d'accord. Trois des quatre syndicats de l'usine Sevelnord d'Hordain (Nord), filiale du constructeur automobile français PSA, ont donné leur feu vert, jeudi 26 juillet, à un accord dit de compétitivité.
Cet accord, en discussion depuis deux mois, soit avant l'annonce du plan de suppression de 8 000 postes et de la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), prévoit "l'adaptation des conditions de travail, la pérennisation des emplois et le développement de Sevelnord". En jeu : la production d'un nouveau véhicule utilitaire, le K-Zéro.
Pas de licenciements économiques pendant trois ans
En échange d'une gestion plus flexible des RTT et du temps de travail des salariés, la direction s'est engagée à ce qu'il n'y ait pas de licenciements économiques pendant la durée de cet accord de trois ans, reconductible pour deux ans.
La CFE-CGC, FO et le syndicat maison SPI-GSEA revendiquent également d'avoir obtenu une augmentation de l'intéressement et une prime supplémentaire en contrepartie du gel des salaires.
La CGT n'est pas de cet avis. Le syndicat a toujours assimilé cet accord de compétitivité à un "chantage" pour l'attribution du K-Zéro à l'usine d'Hordain, à l'horizon 2015-2016. "On ne signe pas dans le dos des salariés à la veille des congés payés", s'est indigné Ludovic Bouvier, représentant CGT. Selon lui, son syndicat va appeler à un référendum à la rentrée.
Un accord "qui va remettre en cause la vie de famille"
"Quand on mesure l'impact d'un tel accord, qui va remettre en cause la vie de famille, les conditions de travail, le pouvoir d'achat pour les salariés à venir, des mesures exceptionnelles telles qu'un référendum ne sont pas absurdes", a-t-il estimé.
Le site de Sevelnord, qui emploie 2 800 personnes pour la fabrication des monospaces Peugeot 807 et Citroën C8, ainsi que des véhicules utilitaires Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo, était sur la sellette depuis l'annonce en 2011 du retrait du groupe italien Fiat, avec lequel PSA avait un partenariat du même type que celui annoncé lundi avec Toyota.
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