Budget 2026 : Bruno Retailleau juge le projet du gouvernement "en l'état invotable pour la droite" et ouvre la porte à un débat sur la censure
Le patron de LR juge "terrible" le "signal" de la suspension de la réforme des retraites, confirmée par le Premier ministre Sébastien Lecornu.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/10/21/000-78kt8f4-68f7ea1e1c746701710867.jpg)
La fronde monte à droite. Le président des Républicains Bruno Retailleau a jugé, dans un entretien au Figaro publié mardi 21 octobre, que le projet de budget du gouvernement est "en l'état invotable pour la droite". "Si les choses devaient en rester là, Les Républicains (LR) voteraient donc évidemment contre et ne s'interdiraient aucun débat, y compris celui de la censure. Mais je ne peux pas imaginer que les choses en arrivent là, car les députés et les sénateurs LR ne laisseront pas faire : nous nous battrons pied à pied pour rectifier la copie", a-t-il développé.
Le patron de LR juge "terrible" le "signal" de la suspension de la réforme des retraites, confirmée par le Premier ministre Sébastien Lecornu. Bruno Retailleau se "félicite" d'avoir "provoqué une rupture immédiate en quittant" le gouvernement Lecornu 1, en désaccord sur sa composition. "Sans quoi j'aurais assisté, depuis le banc des ministres, à une déclaration de politique générale qu'un ministre socialiste aurait pu prononcer, mélange de laxisme budgétaire et de renoncements régaliens". "J'aurais alors de toute façon immédiatement remis ma démission", assure-t-il.
"Le retour aux urnes s'imposera"
Emmanuel Macron doit-il démissionner ? "D'une façon ou d'une autre, le retour aux urnes s'imposera. Ce sera alors au président de la République de décider comment : dissolution, démission ou référendum", répond le patron de LR. "Mais je n'associerai pas ma voix au chœur de ceux qui exigent sa démission" qui "fragiliserait tous ses successeurs", a-t-il ajouté, alors qu'Édouard Philippe a suggéré au président d'organiser une élection présidentielle anticipée après l'adoption du budget.
Aux appels du pied d'Éric Ciotti, ancien président de LR aujourd'hui rallié au Rassemblement national, Bruno Retailleau réaffirme qu'il ne "croi[t] pas à l'union des droites par les appareils mais par les électeurs". "Si la droite se compromet dans les calculs, elle est morte".
À regarder
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter