Budget 2026 : La France insoumise fait des contre-propositions, notamment basées sur des dépenses supplémentaires

Le budget 2026 est examiné à partir de vendredi en séance plénière à l'Assemblée nationale. LFI a mis sur la table, mercredi, ses propositions pour les finances publiques. Les insoumis assurent que les dépenses nouvelles sont "plus que compensées par les recettes".

Article rédigé par Elie Abergel
Radio France
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Temps de lecture : 2min
Plusieurs députés La France insoumise, dont Mathilde Panot (debout), à l'Assemblée nationale, le 11 juin 2025. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)
Plusieurs députés La France insoumise, dont Mathilde Panot (debout), à l'Assemblée nationale, le 11 juin 2025. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

La France insoumise présente son contre-budget. LFI a mis ses propositions pour les finances du pays sur la table, mercredi 22 octobre, alors que l'examen du budget 2026 commence vendredi en séance plénière à l'Assemblée nationale. Même si le gouvernement alerte sur la nécessité de faire des économies, le budget des insoumis est axé sur les dépenses.

Les insoumis assument leur contre-programmation. La cheffe des députés LFI Mathilde Panot résume sa vision du budget : "Dépenser plus". Les insoumis veulent ouvrir les vannes, martèle Eric Coquerel, député et président de la commission des finances à l'Assemblée. "Les dépenses supplémentaires, qui sont d'environ 170 milliards d'euros, sont plus que compensées par les recettes, qui sont de l'ordre de 180 milliards d'euros de recettes en plus dans les caisses publiques", précise-t-il.

Un retour de la taxe Zucman à l'Assemblée

LFI souhaite par exemple augmenter le Smic et abroger la réforme des retraites. Les insoumis promettent 180 milliards d'euros de recettes, détaille la députée Clémence Guetté. "Avec l'idée qu'il faut un partage de l'effort fiscal dans le pays, que ce soit pour les individus ou les multinationales, poursuit-elle. Dans un premier temps, c'est évidemment la taxe Zucman et la réinstauration de l'impôt sur la fortune, renforcée avec un volet climatique. Rien qu'avec ces deux mesures-là, on trouve 35 milliards d'euros de recettes."

Mais il n'y a pas de majorité à l'Assemblée pour voter la plupart des mesures proposées par LFI. La taxe Zucman sur les plus fortunés, par exemple, également défendue par le reste de la gauche, a été rejetée en commission des finances lundi dernier. Mais elle n'est pas enterrée pour autant car les députés vont se pencher à nouveau dessus en séance plénière dans l'Hémicycle.

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