Agriculture : le cheval de trait creuse son sillon dans les vignes
Les chevaux de trait font leur retour dans les vignes. Certains exploitants agricoles y ont recours pour préserver leurs plus vieilles parcelles.
Les silhouettes de chevaux de trait se dévoilent sur les coteaux d'Angélus, l'un des plus grands châteaux de Saint-Émilion (Gironde). C'est au son de la voix qu'ils tracent leurs sillons dans les rangs pour enlever les mauvaises herbes dans les vignes. "Ce sont des chevaux qui sont entièrement réglés à la voix. On a quand même peu d'ordres. Essentiellement, c'est 'marcher', 'arrêter', on a la marche arrière, le 'droite, gauche'", détaille Manon Bouetz, meneuse au sein de l'entreprise Cheval des vignes.
Le décavaillonnage dans les vignes
La technique est d'avancer en ligne droite, sans jamais dévier. Pour en arriver là, un dressage d'un an est indispensable pour chacun des onze percherons de l'entreprise familiale Cheval des vignes. Le décavaillonnage est leur spécialité. "Ça consiste à passer entre les pieds, d'enlever la terre, et donc les mauvaises herbes, montre Sébastien Bouetz, fondateur de Cheval des vignes. L'intérêt du décavaillonnage à cheval, c'est que le cheval, s'il sent une oppression, il va s'arrêter."
Les travaux du sol prennent dix fois plus de temps avec un cheval qu'avec un tracteur, et nécessitent davantage de main-d'œuvre, selon une étude de la Chambre d'agriculture de la Gironde. Le Château Angélus, en reconversion bio, les utilise sur une petite partie de la propriété. Il s'agit de favoriser le cycle de la vigne. Avec le cheval, le coût est plus élevé, mais le résultat n'a pas de prix ; grâce à eux, les pieds de vignes sont bien protégés.
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