Atos : les créanciers et les banques ont trouvé un accord pour refinancer le géant informatique français en difficulté
Le groupe fait face à de grosses difficultés financières et cherche à restructurer sa dette. Selon une source proche du dossier, Atos n'obtiendra pas autant que demandé dans son nouveau plan d'affaires.
Les créanciers d'Atos ont trouvé un accord de principe pour refinancer en grande partie le groupe d'informatique français, a appris samedi 4 mai franceinfo auprès d'une source proche du dossier. Une bonne nouvelle qui ne signe pas pour autant le sauvetage définitif de l'entreprise, lestée d'une dette avoisinant les cinq milliards d'euros et en manque d'argent frais pour maintenir son activité.
Le 29 avril dernier, Atos a dévoilé un nouveau plan d'affaires après un début d'année moins florissant qu'escompté au niveau de son activité. Le numéro un en matière de service de cybersécurité en Europe a annoncé avoir besoin de 1,1 milliard d'euros de liquidités pour son activité en 2024-2025, contre 600 millions d'euros estimés précédemment. Dans leur offre de refinancement, les créanciers obligatoires et les banques d'Atos se disent prêts à apporter de l'argent frais.
Le groupe a aussi précisé vouloir réduire de 3,2 milliards d'euros sa dette brute, alors qu'il souhaitait initialement la réduire de moitié. Mais selon une source proche du dossier, l'entreprise Atos n'obtiendra pas autant que demandé dans son nouveau plan d'affaires. Les créanciers sont prêts à faire disparaître une partie de la dette autour de 2,5 milliards et demi d'euros.
Une alliance "très rare" entre créanciers
Cette alliance entre créanciers est qualifiée de "très rare" par plusieurs acteurs du dossier. Elle est "positive", selon les syndicats. Mais ces derniers restent prudents et attendent de connaître les offres de reprise soumises à Atos, et surtout le périmètre des activités qui sera gardé.
L'État français a manifesté au géant informatique français en difficulté son intérêt en vue d'acquérir toutes ses activités souveraines. Il s'agit de supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire ou encore de produits de cybersécurité. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a expliqué que l'objectif était d'éviter que des activités stratégiques pour la France ne "passent dans les mains d'acteurs étrangers".
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