Budget : FO appelle "à la mobilisation et à la grève", avec un préavis à compter du 1er septembre

Ce préavis a été déposé par le syndicat sans attendre la réunion de l'intersyndicale, censée étudier les suites à donner aux annonces budgétaires formulées mi-juillet par le Premier ministre.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier ministre, François Bayrou, dévoile une série de mesures en vue du budget 2026 de la France, à Paris, le 15 juillet 2025. (TELMO PINTO / NURPHOTO / AFP)
Le Premier ministre, François Bayrou, dévoile une série de mesures en vue du budget 2026 de la France, à Paris, le 15 juillet 2025. (TELMO PINTO / NURPHOTO / AFP)

Le préavis court du 1er septembre au 30 novembre. Dans un courrier adressé à Matignon, mardi 29 juillet, le secrétaire général de Force ouvrière, a prévenu le Premier ministre, François Bayrou : le syndicat "appelle les salariés et travailleurs du privé et du public à la mobilisation et à la grève contre les mesures budgétaires annoncées le 15 juillet dernier" par le gouvernement.

En faisant commencer le préavis le 1er septembre, le troisième syndicat français a choisi de poser un "jalon", sans attendre la réunion de l'intersyndicale programmée ce même jour afin d'étudier les suites à donner aux annonces du Premier ministre. En parallèle, des appels à une mobilisation à la rentrée circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, hors des centrales syndicales.

"Des mesures brutales, injustes, inefficaces"

"Toutes les organisations syndicales sont unanimes sur le refus des politiques d'austérité qui font payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les demandeurs d'emploi ou encore les retraités", a écrit le secrétaire général de FO, dénonçant "des mesures brutales, injustes et inefficaces". Dans ce courrier, consulté par l'AFP, il cite notamment "la suppression de deux jours fériés, la remise en cause de la 5e semaine de congés payés, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l'assurance-chômage" ou encore "la désindexation des pensions de retraite" et "le doublement des franchises médicales".

Précisant que le courrier "vaut préavis de grève pour les secteurs où la législation l'y oblige", le responsable syndical a par ailleurs affirmé qu'il "existe des solutions qui intègrent une contribution sur les plus hauts revenus ou les entreprises, ou encore la conditionnalité des aides publiques aux entreprises".

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