Des salariés "qui courent dans tous les sens" : plusieurs syndicats appellent à une nouvelle grève illimitée chez Lidl
Des syndicats, hormis l'Unsa, majoritaire chez le distributeur, appellent les salariés à débrayer tous les jeudis, vendredis, samedis et dimanches pour dénoncer la baisse des effectifs et une recherche de la performance à tous crins.
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Lidl est à nouveau en grève. Trois mois après un premier mouvement social, plusieurs syndicats, hormis l'Unsa, majoritaire chez le distributeur, appellent les salariés à débrayer tous les jeudis, vendredis, samedis et dimanches. Une grève illimitée dans les 1 600 magasins français pour dénoncer la baisse des effectifs et, dans le même temps, une recherche à marche forcée de la performance.
Et chez Lidl, la performance se calcule chaque heure, au nombre d'articles passés en caisse. La direction a toujours fixé des objectifs ambitieux, mais depuis trois mois, c'est pire, les salariés n'arrivent plus à suivre. "Les gens ne savent plus quoi faire, ils courent dans tous les sens", déplore Thierry Chantrenne délégué CGT chez Lidl.
Avant de préciser : "Prenons par exemple une personne qui ferme le soir, poursuit-il. Il y a déjà la caisse, le ménage à faire, on nous a rajouté des comptages à faire tous les soirs, mais aussi des stocks, depuis trois ou quatre mois, 100 produits à compter tous les soirs. Donc ça demande plus d'une heure voire une heure et demie à comptabiliser chaque soir. Tout ce genre de travail fait partie de la performance."
Les syndicats alertent de risques psychosociaux
Avec des effectifs en baisse, selon les syndicats : depuis un an, l'entreprise a perdu plus de 2 000 salariés. Cela pourrait s'aggraver avec de plus en plus de magasins ouverts le dimanche, l'autre sujet de grève. "Ce qui nous revient de plusieurs directions régionales de France, c'est : vous allez ouvrir le dimanche, mais avec le même nombre d'heures, ajoute Thierry Chantrenne. C'est-à-dire que les heures que je vais mettre le dimanche, je vais les enlever dans la semaine, je vais détériorer les conditions de travail du personnel, mais en plus je vais détériorer l'accueil du client."
De quoi inquiéter les syndicats, qui ont lancé une alerte sur les risques psychosociaux. "On a peur que des salariés fassent des bêtises", s'inquiète le délégué CGT. La dernière grève en février pour les mêmes motifs avait avorté au bout de quatre jours.
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