Mobilisation du 2 octobre : Bruno Retailleau n'exclut pas un "risque d'infiltration des cortèges officiels par des fauteurs de troubles" et demande "l'interpellation systématique"

Toute tentative de blocage devra être "entravée", "comme les semaines précédentes", souligne le ministre démissionnaire de l'Intérieur dans un télégramme adressé à différentes forces de l'ordre, et que franceinfo a pu consulter, mercredi.

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, le 14 septembre 2025 à Drusenheim (Bas-Rhin). (ROMEO BOETZLE / MAXPPP)
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Bruno Retailleau, le 14 septembre 2025 à Drusenheim (Bas-Rhin). (ROMEO BOETZLE / MAXPPP)

Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l'Intérieur, n'exclut pas un "risque d'infiltration des cortèges officiels par des fauteurs de troubles" et demande "l'interpellation systématique" aux forces de l'ordre lors de la journée de mobilisation du 2 octobre, dans un télégramme adressé mardi aux préfets et aux directions de la police, de la gendarmerie de la sécurité intérieure, de la sécurité civile, que franceinfo a pu consulter, mercredi 1er octobre. 

Toute tentative de blocage devra être "entravée", "comme les semaines précédentes", souligne le ministre. Le cas échéant, le blocage devra faire "systématiquement l'objet d'un déblocage dans les plus brefs délais", insiste-t-il. La consigne s'applique également pour les "établissements d'enseignement universitaires ou secondaires".
 
Bruno Retailleau insiste sur la surveillance de certains équipements publics "à la dimension symbolique", tels que les "radars routiers". Les assemblées parlementaires et les sièges du pouvoir exécutif ou autorités judiciaires feront l'objet de sécurisation si le niveau de menace le justifie, précise le courrier. Le ministre démissionnaire de l'Intérieur demande aussi "de garantir la liberté fondamentale de manifester tout en assurant l'ordre et la tranquillité publics". 

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