Prélèvement à la source : l'exemple belge
Si Emmanuel Macron décide de reporter la réforme de l'impôt à la source, la France sera l'un des derniers pays d'Europe à ne pas le faire. La Belgique elle, prélève l'impôt à la source depuis 1962.
Alors qu'en France, le prélèvement à la source fait débat, les 7 millions de contribuables belges sont prélevés à la source depuis que l'impôt sur le revenu existe ou presque. Alors l'éternel débat et les inquiétudes en France les font plutôt sourire. "Je pense que les gens se révoltent contre quelque chose de nouveau", avance une passante belge. Le prélèvement à la source est une formalité pour les entreprises belges. Elles disposent de la composition du foyer de leurs salariés, du taux de prélèvement et du salaire brut qu'elles leur versent pour calculer le montant retenu.
"Je peux dormir sur mes deux oreilles"
Les salariés sont unanimes et n'y voient que des avantages. Sarah de Bruyn salariée d'Engie est satisfaite : "Je ne dois pas mettre de côté une partie de l'argent pour verser le montant en fin d'année. Je peux dormir sur mes deux oreilles". Mais les contribuables belges doivent malgré tout remplir chaque année une déclaration de revenus pour ajuster l'impôt. Beaucoup se ruent donc dans les locaux de l'administration pour se faire aider. Et comme en France, à chaque contribuable, une situation différente. Les salariés ont souvent de très bonnes nouvelles.
Pour l'administration fiscale belge, "le prélèvement à la source a surtout l'avantage de n'avoir rien à déclarer au contribuable et d'assurer des rentrées d'argent très régulières dans les caisses du royaume. L'impôt sur le revenu représente ici 40% des recettes fiscales de l'État contre 24% en France", explique le journaliste Valéry Lerouge, en duplex de Bruxelles.
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