ArcelorMittal : pas de "blanc-seing" dit la CFDT, après l'annonce d'investissements sur le site de Dunkerque

Le groupe sidérurgique indien a annoncé jeudi son intention de construire un premier four électrique à Dunkerque d'ici fin 2028.

Article rédigé par franceinfo
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Les syndicats d'ArcelorMittal parlent de "tsunami social et industriel" après l'annonce de la suppression de 600 emplois en France, le 23 avril 2025. (SAMI BELLOUMI LA VOIX DU NORD / MAXPPP)
Les syndicats d'ArcelorMittal parlent de "tsunami social et industriel" après l'annonce de la suppression de 600 emplois en France, le 23 avril 2025. (SAMI BELLOUMI LA VOIX DU NORD / MAXPPP)

"Fini de donner un blanc-seing" à la direction d'ArcelorMittal, déclare le coordinateur CFDT, Jean-Marc Vecrin, jeudi 15 mai sur franceinfo. Le représentant des personnels du sidérurgiste demande des "explications" après l'intention du groupe, rendue public jeudi, de construire un premier four électrique sur le site de Dunkerque, dans le Nord, opérationnel d'ici la fin 2028. Un chantier estimé à 1,2 milliard d'euros, avec pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

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Ces investissements sont cependant conditionnés à des arbitrages européens. ArcelorMittal souhaite que l'UE limite à 15% la part des importations d'acier dans le marché européen et demande également des ajustements sur le système des quotas carbone.

"Il y a trop de zones d'ombre sur le financement", regrette le syndicaliste, qui dit vouloir "maintenir la pression" concernant la suppression annoncée de 636 postes en France, dont la moitié à Dunkerque. La direction d'ArcelorMittal indique, de son côté, que les investissements sur le site de Dunkerque seront confirmés "après l'été".

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