Le nombre de chômeurs de catégorie A a légèrement baissé au mois de juillet pour le second mois consécutif
Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (qui n'ont eu aucune activité) inscrits à Pôle Emploi a diminué de 14.400 personnes (-0,5%) sur un mois en France métropolitaine.Mais si l'on ajoute les demandeurs d'emploi de catégories B et C (qui ont exercé une activité réduite), le chômage a augmenté de 5.300 personnes (+0,1% sur un mois).
Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (qui n'ont eu aucune activité) inscrits à Pôle Emploi a diminué de 14.400 personnes (-0,5%) sur un mois en France métropolitaine.
Mais si l'on ajoute les demandeurs d'emploi de catégories B et C (qui ont exercé une activité réduite), le chômage a augmenté de 5.300 personnes (+0,1% sur un mois).
En juin, le nombre de chômeurs de catégorie A avait déjà reculé de 8.600 (-0,3%), ce qui constituait la deuxième baisse de l'année après celle de mars.
Une hausse des chômeurs de 8,1% sur un an
Au total, toutes catégories confondues, le nombre de chômeurs s'est établi à 3.963.800 personnes en juillet en France métropolitaine, un chiffre en hausse de 8,1% sur un an. Si l'on inclut les Dom, le chiffre s'établit à 4,2 millions de personnes au chômage.
Si l'on ajoute les demandeurs d'emploi en stage, en formation (dont les licenciés économiques en CTP ou CRP) ou en maladie (catégorie D) et ceux en contrats aidés (catégorie E), plus de 4,57 millions de personnes étaient inscrites à Pôle emploi fin juillet en métropole.
Ces données administratives mensuelles publiées mercredi par le ministère de l'Economie et Pôle Emploi mesurent le nombre de personnes en quête d'emploi qui viennent s'inscrire à Pôle emploi et bénéficier d'une éventuelle indemnisation.
Pour sa part, l'Insee mesure chaque trimestre le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du Travail (BIT), qu'ils soient inscrits ou non au chômage.
Pour les moins de 25 ans, premiers touchés par la crise et le plus souvent en intérim ou en CDD, le mois de juillet a été marqué par une nouvelle diminution du nombre d'inscriptions en un mois (-2,8% en catégorie A et -0,2% en A, B, C).
Pour les seniors âgés de 50 ans ou plus, catégorie cruciale en pleine réforme des retraites, l'augmentation des inscriptions au chômage s'est poursuivie à un rythme légèrement ralenti (+0,8% en A, +1,1% en A, B, C).
Le chômage de longue durée a continué à progresser (+0,8% sur un mois en A, B, C, +27,6% sur un an), plus d'un tiers des inscrits en métropole (36,2%) étant sur les listes depuis un an ou plus. La durée moyenne d'inscription sur les listes, amenuisée en juin, a recommencé à croître en juillet.
Etre inscrit au chômage ne signifie pas forcément être indemnisé. La part des demandeurs d'emploi indemnisés au titre du chômage subit une érosion depuis plusieurs mois.
Réactions
"C'est positif, on a pour le deuxième mois consécutif une baisse du chômage. C'est l'indication d'une stabilisation du chômage", a estimé Christine Lagarde mercredi. "Qui dit moins de demandeurs d'emploi dit plus de salaires donc plus de consommation", s'est félicitée la ministre de l'Economie.
Selon le Parti socialiste, "le gouvernement isole la diminution du chômage en catégorie A pour se décerner un satisfecit inopportun et déplacé". "La réalité, c'est une nouvelle augmentation du nombre de personnes inscrites à Pôle emploi dans les catégories A, B, C", ajoute son secrétaire national à l'emploi, Alain Vidalies, qui juge dans un communiqué que "le gouvernement a baissé les bras face au chômage".
La CFDT a jugé jeudi "difficile de parler d'une amélioration de l'emploi", considérant que les chiffres d'inscrits au chômage en juillet sont "inquiétants pour les moins de 25 ans et les plus de 50 ans" et montrent "une précarité en forte hausse".
Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO a jugé la situation économique "assez brinquebalante". "Il faut faire une double lecture : il y a une légère diminution du chômage chez ceux qui n'ont jamais travaillé (...), mais encore une augmentation du chômage chez ceux qui sont en activité réduite", a rappelé mercredi le leader de FO sur BFM radio.
La CFTC, indique que "tant que qu'il n'y aura pas d'embellie nette et durable et de reprise franche", elle "se refuse à analyser la situation comme une réelle sortie de crise".
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