Plusieurs médias en ligne, dont Arrêt sur images et Rue89, s'associent pour lancer un abonnement commun

L'abonnement de 19,90 euros mensuels donne accès à la plateforme La Presse libre, qui regroupe huit médias, pour la plupart marqués à gauche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
Une capture d'écran du site d'Arrêt sur images, le 30 septembre 2025. (ARRET SUR IMAGES / FRANCEINFO)
Une capture d'écran du site d'Arrêt sur images, le 30 septembre 2025. (ARRET SUR IMAGES / FRANCEINFO)

Ils se rêvent en Netflix de la presse indépendante. Plusieurs sites d'information dont Arrêt sur images, Rue89 et Politis lancent, mercredi 1er octobre, un abonnement commun donnant accès à l'intégralité de leurs contenus. Il s'agit d'un regroupement destiné à gagner en visibilité pour ces médias qui revendiquent leur indépendance. Pour 14,90 euros par mois, puis 19,90 euros à partir du 15 octobre, il sera possible de s'abonner dès mercredi à la plateforme La Presse libre.

L'abonnement donnera accès à partir du 15 octobre à huit médias, pour la plupart marqués à gauche : Arrêt sur images, Politis, Next (ex-Next INpact), Reflets.info, Mediacités et les trois sites locaux de Rue89 (Bordeaux, Lyon et Strasbourg). Les médias partenaires "percevront moins d'argent par abonné, mais ils auront plus d'abonnés", explique Daniel Schneidermann, le fondateur d'Arrêt sur images, qui est à l'origine du projet. Selon lui, d'autres médias rejoindront le projet au fil du temps.

Une réponse à Vincent Bolloré

Chaque site sera rémunéré proportionnellement à son chiffre d'affaires, "avec une pondération de solidarité" pour soutenir ceux qui comptent le moins d'abonnés. L'idée pour ces médias est de "faire résonner leur voix plus fort, dans le respect, bien entendu, de la personnalité de chacun", précise le manifeste de la plateforme.

"La démarche de La Presse libre est née le jour où Vincent Bolloré a pu racheter le JDD. On a vu monter son influence et on s'est demandé 'Mais qu'est-ce qu'on peut faire nous, alors que Bolloré va rassembler un archipel de presse considérable ?' La solution était évidente, c'est le regroupement", résume Daniel Schneidermann. Un projet similaire d'abonnement groupé avait échoué il y a une dizaine d'années, faute de moyens, mais, cette fois, le plan est "beaucoup plus ambitieux", assure Daniel Schneidermann.

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