Une grève votée par les salariés du Parisien/Aujourd'hui en France, inquiets des rumeurs de rachat du journal
Les salariés du quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France ont décidé de faire grève jeudi midi, inquiets notamment des rumeurs d'un rachat par le milliardaire Vincent Bolloré, selon les informations de France Inter.
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Les salariés du Parisien/Aujourd'hui en France ont voté à 72% en faveur d'une grève à partir de jeudi 25 septembre pour protester contre une réorganisation interne du journal et inquiets des rumeurs de rachat, selon les informations de France Inter. La grève a été votée jusqu'à vendredi soir.
Plusieurs dizaines de salariés du quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France s'étaient déjà rassemblés lundi à Paris pour protester contre une éventuelle vente au milliardaire conservateur Vincent Bolloré et contre des suppressions de postes. Après des rumeurs récurrentes ces derniers mois, l'hypothèse d'une vente du quotidien à Vincent Bolloré a pris corps début septembre avec un article du magazine Challenges. Cette perspective a aussitôt suscité craintes et oppositions au sein de la rédaction.
"Opposition au projet de vente au groupe Bolloré"
Dans un communiqué transmis à Radio France, l'intersyndicale redit son "opposition au projet de vente du Parisien au groupe Bolloré" et exige "des garanties sur le maintien d’un titre de presse d’information nationale et locale composé de journalistes indépendants". Le groupe les Échos-Le Parisien appartient actuellement au numéro un mondial du luxe LVMH, du multimilliardaire Bernard Arnault. En parallèle, les salariés dénoncent la réorganisation actuelle au sein du journal. Les syndicats reprochent à la direction de remplacer par des contrats temporaires (CDD, contrats à la pige) certains départs prévus dans le cadre d'un plan d'économies. Ils réclament 17 remplacements en CDI.
Les délégués syndicaux "restent dans l’attente d’un rendez-vous avec la présidence du groupe Les Échos-Le Parisien, et la direction générale du Parisien, dont les salariés attendent toujours les réponses". Plusieurs dizaines de salariés du quotidien s'étaient déjà réunis lundi dernier devant le siège du groupe Les Échos-Le Parisien pour demander "Ni Bolloré, ni précarité".
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