"La mobilisation va continuer de plus belle" si le Premier ministre ne pose pas des "actes de rupture très clairs", prévient Sophie Binet
Sur ICI Limousin, la secrétaire générale de la CGT rappelle que son '"ultimatum avec des exigences extrêmement claires" expire mercredi 24 septembre.
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"Il faut que Sébastien Lecornu pose des actes de rupture très très clairs, sinon la mobilisation va continuer de plus belle", prévient Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, invitée mardi 23 septembre d'ICI Limousin (ex-France Bleu).
Invitée le jour où le syndicat fête son 130e anniversaire, dans la ville où il a été créé, à Limoges, Sophie Binet rappelle que l'ultimatum donné par l'intersyndicale au Premier ministre expire ce mercredi. La CGT attend "des réponses très claires" de Sébastien Lecornu dans la mesure où elle a "posé un ultimatum avec des exigences extrêmement claires".
Abroger la réforme des retraites
"Il faut définitivement abandonner le budget de son prédécesseur [François Bayrou] qui prévoyait de doubler les franchises médicales, de baisser les pensions, les prestations sociales". La secrétaire générale de la CGT affirme que, si Sébastien Lecornu est revenu sur le projet de François Bayrou de supprimer deux jours fériés, "tout le reste est encore là", notamment la "suppression de 3 000 postes de fonctionnaires".
Sophie Binet exige encore "l'abrogation de la réforme des retraites" qui, selon elle, est "la source de tous les problèmes".
"Pourquoi est-ce qu'il y a une profonde crise démocratique en France ? Parce qu'Emmanuel Macron a choisi de passer en force sur la réforme des retraites"
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGTà ICI Limousin (ex-France Bleu)
"Il l'a payé, puisqu'il a perdu toute majorité dans le pays et à l'Assemblée nationale", poursuit-elle. La secrétaire générale de la CGT assure que "s'ils veulent une majorité, il faut abroger la réforme des retraites".
Une nouvelle journée de mobilisation "probable"
La secrétaire générale de la CGT déclare à propos de Sébastien Lecornu, que "chacun peut changer : le jour de son intronisation, il a dit qu'il serait le ‘Premier ministre de la rupture’". Étant donné que "ça fait huit ans qu'il est au gouvernement, il sait précisément avec quoi il faut rompre", dit encore Sophie Binet.
Elle prévient que si la CGT n'a "pas une réponse à l'ensemble" des revendications, "nous appellerons immédiatement à une nouvelle journée de grève et de manifestation pour que les revendications sociales soient entendues". Elle appelle d'ores et déjà "tous les travailleurs et travailleuses à être prêts à se mettre en grève et manifester à partir de mercredi après-midi si on annonce une nouvelle journée de mobilisation, ce qui est a priori probable".
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