Budget 2026 : la suppression de deux jours fériés proposée par François Bayrou inquiète le secteur du tourisme

Publié le 17/07/2025 11:49 Mis à jour le 17/07/2025 11:49

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France 2 - Récit-montage : M. Moreau, G. Lavialle. Édité par l'agence 6Medias

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Le budget pour l'année 2026 présenté par François Bayrou mardi ne fait pas recette. Parmi les mesures qui crispent l'opposition, la suppression de deux jours fériés pour renflouer les caisses de l'État. Une mesure qui inquiète également les professionnels du tourisme.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

C'est un secteur qui n'a pas apprécié l'annonce de la suppression de deux jours fériés. Les professionnels du tourisme font les comptes de ce que pourrait coûter la mesure, proposée par le Premier ministre mardi 15 juillet dans le cadre des économies à réaliser en 2026, à leurs entreprises. Le gérant d'une brasserie à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) s'attend à une chute importante de sa fréquentation : "Deux jours fériés, ce sont des ponts, ce sont des jours en moins. C'est une attractivité en moins", s'inquiète-t-il.

Le 11 novembre comme alternative ?

Car les jours fériés cités par le Premier ministre sont situés au printemps, au retour des beaux jours. L'occasion pour de nombreux Français de s'offrir des escapades touristiques en posant parfois un ou plusieurs jours de congé. Certains professionnels avancent donc des contre-propositions. "On sait bien qu'il faut faire des efforts, mais on pensait par exemple au 11 novembre. Le 11 novembre, c'est une période qui est beaucoup plus délicate pour nos activités. Il y a beaucoup moins de tourisme. Il y a moins de Parisiens qui veulent sortir. Il ne fait pas très beau. Les journées sont plus courtes. Donc, si on devait choisir, ce qui n'est pas la question qui nous est posée, mais si on devait choisir, on choisirait évidemment le 11 novembre", commente Ghislain de Richecour, président de France Tourisme, Vedettes du Pont-neuf.

Reste à savoir si ce volet des mesures budgétaires sera adopté, et si le lundi de Pâques et le 8 mai seront bien les deux jours fériés à supprimer du calendrier.