Le trafic TGV fortement perturbé entre Paris et le Sud-Ouest par des salariés d'Arjowiggins, menacée de liquidation
Vingt-six trains et 16 000 personnes ont été touchées par cette interruption de trafic, a indiqué la SNCF.
Des milliers de voyageurs vont devoir patienter. Lundi 25 mars, des salariés du papetier Arjowiggins, menacé de liquidation judiciaire, occupent les voies de la gare de Vendôme (Loir-et-Cher). Conséquence : la circulation des TGV entre Paris et le Sud-Ouest est complètement bloquée. Vingt-six trains et 16 000 personnes ont été touchées par cette interruption de trafic, a indiqué la SNCF.
Environ 200 salariés d’Arjowigins venus du site sarthois de Bessé (560 salariés) sont à la gare TGV de Vendôme. Ils comptent bloquer les voies pour se faire entendre à la veille de la décision du tribunal de commerce de Nanterre sur leur entreprise. #arjo #nrvendome pic.twitter.com/4Lvu7f56y0
— nr vendome (@NRVendome) 25 mars 2019
Le blocage dure depuis lundi à 11h20, selon le communiqué, qui souligne que l'entreprise de papeterie Arjowiggins "n'a rien à voir" avec la SNCF. La société ferroviaire précise avoir "immédiatement adressé un ordre de réquisition à la préfecture du Loir-et-Cher afin que celle-ci mette tout en œ uvre, dans les meilleurs délais, pour libérer les voies et permettre une reprise du trafic TGV".
"Les forces de l'ordre sont sur place"
"Les forces de l'ordre sont sur place", a indiqué la préfecture sans plus de précision. "Certains TGV ont dû être supprimés. Dans la mesure du possible, afin de minimiser l'impact pour les voyageurs, des trains sont détournés sur les lignes classiques avec pour conséquence au moins 2 heures de retard", ajoute la SNCF. A 16 heures, le SNCF a finalement indiqué que la circulation allait reprendre "très progressivement avec d'importants retards jusqu'à ce soir".
⚠ INFO TRAFIC | #Vendôme
— Groupe SNCF (@GroupeSNCF) 25 mars 2019
L'interruption des circulations suite à la présence de manifestants sur les voies en gare de Vendôme TGV a duré près de 5h, de 11h20 à 16h.
Les circulations reprennent très progressivement avec d'importants retards jusqu'à ce soir.
Les salariés d'Arjowiggins entendent exprimer leur inquiétude à la veille de la décision du tribunal de commerce de Nanterre sur l'avenir du papetier, placé en redressement judiciaire en janvier. Les usines du groupe Arjowiggins Graphic, filiale du groupe Sequana, ont été placées en redressement judiciaire le 8 janvier et sont menacées de fermeture si aucune offre de reprise n'est validée par le tribunal.
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