: Témoignage Fausses alertes à la bombe : vacances compromises pour les passagers aériens dont les vols ont été annulés ou reportés
Les multiples fausses alertes à la bombe de ces derniers jours ont perturbé, voire empêché, les départs en vacances de certaines familles.
Encore des "problèmes de sécurité" dans plusieurs aéroports français comme à Tours et Clermont-Ferrand samedi 21 octobre, selon l'organisme Eurocontrol, alors que les vacances scolaires ont débuté. Les fausses alertes à la bombe, très nombreuses depuis quelques jours, ont provoqué des reports ou des annulations de vols. Pour certains, la principale occupation de cette période de vacances va être de tenter de se faire rembourser les billets ou la réservation d'un logement.
Fabien et sa fille Jeanne, par exemple, auraient dû passer ce samedi sur une plage, à Chypre. Mais vendredi, juste avant l'embarquement de leur vol à l'aéroport de Bâle-Mulhouse, "un agent de sécurité a annoncé qu'il fallait évacuer", raconte Fabien. "On est restés environ quatre heures sans aucune nouvelle, ajoute Jeanne. Notre vol a été annulé environ 20 minutes après la levée de l'alerte."
Enorme déception, pas d'autres vols disponibles dans l'immédiat : toute la petite famille reste donc sous la pluie. "Ce n'est pas simple dans cette période de vacances scolaires de trouver de nouvelles destinations, souligne Fabien. On a déjà quasiment 650 euros de frais Airbnb, qu'on essaie de négocier pour remboursement. J'ai lancé une procédure avec EasyJet pour me faire rembourser, mais je ne pense pas qu'on ait une indemnisation supplémentaire."
"Ce qui devait être un moment de détente et de repos devient un moment de stress pour se faire rembourser."
Fabien, vacancier empêchéà franceinfo
Car une alerte à la bombe, c'est une circonstance extraordinaire. Il n'y a donc pas de dédommagement forfaitaire en fonction de la longueur du vol : cette mesure est applicable seulement quand l'annulation est du fait de la compagnie.
Les passagers ont des droits, en cas d'annulation ou de report
Mais les passagers ont en revanche bien droit à des remboursements, grâce à des règles européennes que rappelle Imane El Bouanani, responsable juridique pour Flight Right, qui gère des litiges avec les compagnies aériennes : "Un passager dont le vol a été annulé doit en principe être contacté par la compagnie aérienne pour être replacé sur un autre vol. Si ce vol est prévu le lendemain, la compagnie doit prendre en charge les frais d'hôtel, de nourriture ou de téléphone. Si un passager choisit de renoncer à son vol, la compagnie doit rembourser l'intégralité du billet dans un délai de sept jours."
Et si le voyageur est obligé de se rendre à destination par ses propres moyens, en achetant un autre billet par exemple, c'est aussi à la compagnie de rembourser l'écart de prix.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter