Elections européennes : le discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne sera décompté comme du temps de parole pour la majorité
"Si les propos du président de la République n'exprimaient pas un soutien explicite à la liste conduite par Mme Valérie Hayer, ils présentaient néanmoins, dans leur intégralité, un lien direct avec l'élection", a considéré l'Arcom, autorité de régulation.
Le discours d'Emmanuel Macron à la Sorbonne sera décompté comme du temps de parole pour son camp, a annoncé l'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), jeudi 2 mai. La semaine dernière, le chef de l'Etat avait tenu un discours sur l'avenir de l'Europe, où il avait notamment évoqué la défense, la politique commerciale et, plus globalement, les moyens nécessaires pour faire face aux grandes puissances. Cette prise de parole avait duré près d'une heure cinquante.
"Si les propos du président de la République n'exprimaient pas un soutien explicite à la liste conduite par Mme Valérie Hayer, ils présentaient néanmoins, dans leur intégralité, un lien direct avec l'élection", a considéré l'Arcom, dans un courrier à LR consulté par l'AFP. Depuis le 15 avril, et comme avant chaque élection, télés et radios sont tenues de respecter un principe d'équité dans le traitement des forces politiques, avant le scrutin du 9 juin. La semaine dernière, l'Arcom avait promis "d'examiner les saisines relatives au temps de parole du président de la République".
"Un sujet d'iniquité"
Les Républicains avaient notamment écrit au régulateur afin que l'intégralité de ce discours, qu'ils qualifient "d'opération de propagande électorale", soit décompté "du temps de parole de la liste" Renaissance. Sur Public Sénat, vendredi, le patron du PS, Olivier Faure, avait aussi annoncé son intention de solliciter l'Arcom : "Il est curieux que le chef de l'Etat, à ce moment-là de la séquence, prenne la parole, mobilise les chaînes de télévision, le fasse comme s'il était la tête de liste de sa propre liste, mais sans être décompté". Il a évoqué "un sujet d'iniquité entre les candidatures".
"C'était une parole de président de la République, avait ensuite réagi Emmanuel Macron, lors d'un déplacement à Strasbourg. Après, les règles sont définies par d'autres et c'est très bien et en indépendance."
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