Législatives 2024 : le maire de Limoges agressé dimanche soir, après l'annonce des résultats
L'élu a voulu éteindre un barbecue allumé par des manifestants fêtant la victoire du Nouveau Front populaire au second tour des législatives. Un geste qui a suscité la colère de certains participants qui l'ont insulté et frappé.
Le maire Les Républicains de Limoges, Émile-Roger Lombertie, a été violemment pris à partie dimanche soir, vers 20h30, dans le square de l'Hôtel de Ville, rapporte France Bleu Limousin lundi 8 juillet. Selon son entourage, il a été frappé et insulté alors qu'il tentait d'éteindre un barbecue allumé par des manifestants fêtant les résultats du Nouveau Front populaire. Damien Maudet (NFP - LFI), Stéphane Delautrette (NFP - PS) et Manon Meunier (NFP - LFI), les trois députés sortants de Haute-Vienne, ont été réélus.
Après l'annonce des résultats des élections législatives, quelques dizaines de militants du Nouveau Front populaire se sont rassemblés dans le square de la mairie avec drapeaux, instruments de musique et barbecue. Selon son entourage et selon des témoins, le maire a été frappé et insulté par une quinzaine d'individus lorsqu'il a descendu les marches de l'Hôtel de Ville pour faire cesser le barbecue. Émile-Roger Lombertie a voulu éteindre les flammes avec l'eau de la fontaine du square et a alors été insulté et a reçu des coups de poing.
Des collectifs antifascistes
Selon France Bleu Limousin, il ne s'agit pas des militants du Nouveau Front populaire, comme dit dans un premier temps, mais de manifestants appartenant à un ou plusieurs collectifs de l'ultragauche, antifacistes. Le député de Haute-Vienne Damien Maudet a également dénoncé ces violences contre le maire de Limoges Emile-Roger Lombertie sur son compte X (ex-Twitter). La police municipale, qui était déjà sur place, a exfiltré l'élu. D'après son entourage, le maire n'a pas été blessé mais est ressorti choqué de cette agression. La mairie indique, lundi soir, que le maire ne déposera pas plainte "pour éviter d'attiser un contexte déjà compliqué".
Dans un communiqué, le préfet de Haute-Vienne a condamné ces violences. "Les violences verbales ou physiques subies hier soir par le maire de Limoges, Emile-Roger Lombertie, sont inacceptables à l’encontre d’un élu investi de la légitimité démocratique", écrit François Pesneau, le préfet, qui "appelle au respect mutuel". C'est le cas aussi de l'association des maires et élus de la Haute-Vienne pour qui "aucune forme de violence envers les élus n'est acceptable".
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