Présidentielle : la Primaire populaire "présente ses excuses" à ses "soutiens", après son choix controversé de soutenir Jean-Luc Mélenchon
Le conseil d'administration de l'association 2022 ou Jamais, à l'origine de la Primaire populaire, avait choisi début mars de soutenir le candidat Insoumis après le retrait de Christiane Taubira de la course à l'Élysée.
"Aujourd’hui, nous aimerions vous présenter nos excuses", écrit l'équipe de la Primaire populaire à ses "soutiens", mercredi 16 mars dans un mail qu'a pu consulter franceinfo. Ces excuses sont liées à sa "décision de faire campagne pour l’Avenir En Commun et son candidat Jean-Luc Mélenchon". Cette décision a été prise par le seul conseil d'administration de l'organisation, sans consulter les plus de 392 000 votants qui ont participé au scrutin en janvier.
"Il y a une semaine", après le retrait de Christiane Taubira, qui avait remporté l'investiture de la Primaire populaire, "nous avons décidé de tenter le tout pour le tout et de soutenir la candidature que nous estimons la plus à même d’amener les justices (écologique, sociale et démocratique) à l’Élysée : le programme 'l'Avenir En Commun' et son candidat Jean-Luc Mélenchon", explique l'équipe de l'organisation.
"La façon dont a été prise cette décision a généré tout autant d'enthousiasme que de colère, de compréhension que de défiance, de remerciements que de haine."
Extrait du mail de l'équipe de la Primaire populaire
Ces excuses s'adressent donc "à celles et ceux qui ont été déçus" voire "qui se sont sentis trahis" par "cette décision ou par la manière dont elle a été prise". Une décision paradoxale, puisque Jean-Luc Mélenchon avait lui-même refusé de participer à la Primaire populaire.
Mathilde Imer, ancienne porte-parole de la Primaire populaire, a ainsi quitté l'organisation après cette décision. "Nous avons renoncé à une nouvelle consultation trop longue et coûteuse à mettre en œuvre à un mois de l’élection", se justifie l'équipe de la Primaire populaire. "Dès lors, nous aurions dû acter [sa] fin et parler plus visiblement en notre nom propre", admet-elle.
"La Primaire est finie"
"À celles et ceux qui n’ont pas compris pourquoi nous avons choisi le candidat arrivé 3e au vote de janvier : le rassemblement n’est plus possible, la Primaire est finie. Il s'agit désormais de parier sur le candidat le plus à même d’arriver au second tour et faire gagner les justices sociales et environnementales en 2022, avec enthousiasme et indépendance", précise-t-elle également.
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