Végétalisation et piétonnisation de Paris : "Nous allons tout simplement poursuivre et même amplifier ces mesures", affirme l'adjoint au maire

"Nous allons tout simplement poursuivre et même amplifier ces mesures", affirme lundi 24 mars sur franceinfo Christophe Najdovski, adjoint au maire de Paris en charge de la Végétalisation de l’espace public et des Espaces verts, alors que les Parisiens ont majoritairement voté "oui" (66%) dimanche à l'amplification de la végétalisation de la capitale et à la piétonnisation de 500 nouvelles rues.

Seulement 4% des inscrits se sont déplacés pour participer à cette troisième votation citoyenne. "Il y a une envie de participation citoyenne qui s'est exprimée malgré tout. C'est vrai qu'on est dans un contexte très fortement marqué par les questions nationales ou internationales où les questions locales sont moins sur le devant de la scène, pour autant, il y a quand même des Parisiens qui sont allés voter", dit-il.

"Résultat clair et net"

Le groupe d'opposition de Rachida Dati estime de son côté que cette faible participation enregistrée démontre l'échec d'un "nouveau simulacre de démocratie participative". Pour autant, selon Christophe Najdovski, "le résultat est clair et net". Ce que disent les Parisiens à travers cette consultation, "c'est tout simplement que nous voulons plus de rues piétonnes, moins de voitures, plus de nature en ville et donc ça nous conforte dans notre volonté de poursuivre les actions", affirme-t-il.

Plusieurs arrondissements, le 7e, le 8e et le 16e, les plus cossus de Paris, ont voté majoritairement contre la piétonnisation des rues. La mairie de Paris n'entend pas exclure ces arrondissements de leur projet de végétalisation.

Moins de stationnement

"J'espère que nous aurons la collaboration de tous les maires d'arrondissement, parce que c'est une volonté très large qui s'est exprimée à l'échelle de Paris, y compris dans des arrondissements qui sont tenus aujourd'hui par des maires d'opposition", ajoute-t-il.

La conséquence directe de la piétonnisation de 500 nouvelles rues, c'est la diminution de places de stationnement.  Elle "sera de l'ordre de 10% du total des places", rappelle-t-il. Les Parisiens ont voté en connaissance de cause. "C'est une volonté assumée effectivement de dire plus de nature, moins de voitures, plus de place pour les piétons et, aujourd'hui, très majoritairement, les Parisiens soutiennent cette orientation", affirme-t-il.