Risques de tsunami dans le Pacifique : l’alerte a été levée par les autorités

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

En Russie, au Japon, à Hawaï (États-Unis), les sirènes d'alerte ont retenti à quelques minutes d'intervalle. L'alerte au tsunami est donnée après un puissant séisme au large de la Russie, mercredi 30 juillet. Parmi les premières touchées : les îles Kouriles, entre la Russie et le Japon. Sur des vidéos, on peut voir une vague envahir peu à peu une zone industrielle et emporter avec elle hangars et conteneurs. Aucune victime n’est à déplorer, mais les dégâts matériels sont importants. Et les lions de mer ont eu une grosse frayeur. Ils essaient de fuir par dizaines.

Au Japon, pendant plus de dix heures, les habitants des côtes attendent, les regards braqués sur le rivage et l'eau qui monte doucement. Des centaines de salariés sont montés sur les toits de leur entreprise ou à l'étage. Le souvenir du dramatique séisme de Fukushima en 2011 est dans tous les esprits. Mais finalement, dans les villes et sur les plages, l'alerte est levée.

Aucune victime à déplorer

Heure après heure, l'onde du tsunami progresse dans le Pacifique jusqu'à la Polynésie française et les îles Marquises. Armées mobilisées, populations évacuées, mais au petit matin, aucun dégât majeur n’est à signaler, malgré les craintes de fortes vagues. "La nuit fut sans sommeil, mais le tsunami qui était prévu est passé sans faire trop de dégâts", partage Sophie Bremond, directrice d’un hôtel à Nuku Hiva (îles Marquises).

Mercredi 30 juillet au soir, l'Amérique du Sud suit encore en temps réel l'évolution de la situation. Le Pérou a fermé la moitié de ses ports. L'Équateur a appelé ses pêcheurs à rentrer. Sur l'île de Pâques, des habitants se sont réfugiés dans les églises. Pour le moment, le tsunami n'a fait aucune victime dans les pays touchés. Des pays mieux préparés aujourd'hui.