Retrait américain de l'accord de Paris

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Déficit et transition écologique : "Le coût de l'inaction, chiffré à 15% de PIB mondial, c'est beaucoup plus que le prix des efforts", rappelle la cheffe économiste au Trésor

Par-delà la crise budgétaire et internationale que nous traversons, "il faut réfléchir à la part de privé et de public pour ce qui va être un mur d'investissement", alerte Dorothée Rouzet de la direction générale du Trésor, qui assure que "le coût de la transition existe mais reste modéré et transitoire".

Diffusé le 19/03 9min

"L'heure est venue de quitter l'accord de Paris." Après des semaines d'atermoiements, le président américain Donald Trump a provoqué une onde de choc à travers le monde, jeudi 1er juin, en annonçant que les Etats-Unis se retiraient de l'accord pour le climat conclu lors de la COP21 en France en décembre 2015. Une décision qui fragilise ce texte historique signé par 194 autres pays. "J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris", a lancé Donald Trump, sous des applaudissements nourris, tout en mettant en avant la défense des emplois américains.

Affichant sa volonté de négocier un "nouvel accord" ou de renégocier l'accord de Paris, Donald Trump est resté extrêmement évasif sur les engagements que les Etats-Unis seraient prêts à prendre dans ce cadre. Assurant que le retrait de son pays n'aurait "pas beaucoup d'impact" sur le climat, le président américain a martelé qu'il ne "voulait rien qui puisse se mettre en travers" de son action pour redresser l'économie de la première puissance mondiale.