Canicule : les employés mis à l'épreuve sur leur lieu de travail
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Alors que 12 départements sont placés en vigilance rouge lundi 11 août, certains travailleurs souffrent des fortes chaleurs. Et les employeurs ont aussi des règles à respecter.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
38 °C sont attendus. Les horaires de travail de ces ouvriers ont donc été décalés d'une heure plus tôt pour éviter au maximum de souffrir des fortes chaleurs. Dans les Alpes-Maritimes, une gérante de pressing a eu la même idée. "J'organise mon travail en fonction de la température et du temps, justifie-t-elle. Actuellement avec les grosses chaleurs qu'on a, je ne fais tourner les machines que le matin et jamais l'après-midi."
Depuis le 1er juillet, la loi oblige les employeurs à respecter des règles de prévention pour protéger leurs salariés : augmenter la quantité d'eau fraîche disponible, adapter les horaires de travail ou encore suspendre les tâches pénibles aux heures les plus chaudes.
"On commence à être confus, à être perturbé, à avoir des nausées"
"À partir de 41 °C dans la température intérieure du corps, les cellules commencent à se détruire au niveau du cerveau. Donc on commence à être confus, à être perturbé, à avoir des nausées, à perdre connaissance, à ne pas savoir se comporter face à la chaleur", explique le journaliste santé Damien Mascret.
Autre solution mise en place par certaines entreprises : l'assouplissement des règles du télétravail pour éviter ainsi aux employés de subir les fortes chaleurs dans les transports.
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