Le Japon maintient ses poursuites contre le défenseur des baleines Paul Watson, malgré la levée de la notice rouge d'Interpol
"Le mandat d'arrêt du Japon à son encontre reste valide", assure un porte-parole du gouvernement japonais.
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Un des derniers pays pratiquant la chasse à la baleine continue de poursuivre le défenseur de ces cétacés. Le Japon a maintenu son mandat d'arrêt contre le militant écologiste américano-canadien Paul Watson, mercredi 23 juillet, et dénoncé la levée de la notice rouge d'Interpol qui visait la figure de la défense des baleines.
"Le mandat d'arrêt du Japon à son encontre reste valide", assure lors d'un point de presse un porte-parole du gouvernement japonais, qui juge la levée de la notice rouge "extrêmement regrettable" et maintient que la position de son pays "reste inchangée : nous continuerons d'appeler les parties concernées à procéder à son extradition". Tokyo accuse Paul Watson d'être coresponsable de dommages et blessures à bord d'un navire baleinier japonais en 2010, dans le cadre d'une campagne menée par l'ONG qu'il a cofondée, Sea Shepherd.
Paul Watson, 74 ans, a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d'extradition du Japon. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis dix ans, le 20 décembre dernier. La levée de la notice rouge par Interpol "n'est pas un jugement sur le fond du dossier, ou sur ces événements qui ont eu lieu en 2010, mais une décision basée sur les règles d'Interpol en matière de gestion des données", a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'organisation internationale de police criminelle.
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