Deux ans après la mort de Nahel, la famille et les soutiens de l'adolescent tué par un policier continuent de demander "justice"
Une centaine de personnes se sont rassemblées vendredi sur la place Nelson-Mandela, à Nanterre. Après les discours, les manifestants ont déposé des roses blanches à l'endroit où la victime est morte.
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Famille et soutiens se sont rassemblés, vendredi 27 juin, pour continuer de demander "justice" pour Nahel Merzouk, deux ans jour pour jour après la mort du jeune homme, tué d'une balle tirée à bout portant par un policier lors d'un contrôle routier. "Mon fils Nahel aurait eu 19 ans cette année. Quand je rentre chez moi, c'est sombre", a déclaré en larmes sa mère, Mounia Merzouk, sur la place Nelson-Mandela, à Nanterre (Hauts-de-Seine), à quelques pas du coin de rue où son fils est mort.
Sous un soleil de fin d'après-midi, une grosse centaine de personnes, dont de nombreux jeunes, se sont mobilisés autour de deux grandes banderoles, certains vêtus de tee-shirts blancs siglés "Justice pour Nahel", a constaté un journaliste de l'AFP. D'autres brandissaient des pancartes pour dénoncer "un infanticide raciste" ou encore dire "stop à la gestion coloniale des quartiers et de l'outre-mer". Après les discours, les manifestants ont déposé des roses blanches à l'endroit où Nahel Merzouk est mort.
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La mort de Nahel Merzouk le 27 juin 2023, qui a été filmée et dont les images ont largement circulé sur les réseaux sociaux, a été le point de départ d'émeutes dans toute la France. Un procès a été ordonné début juin à l'encontre du policier auteur du tir, qui sera jugé devant la cour d'assises pour meurtre. La défense de l'accusé, pour qui son tir "était légitime", a fait appel de l'ordonnance rendue par les juges.
"Il y a un procès qui va arriver, c'est une victoire à moitié parce qu'il y a quand même un mort, mais c'est une victoire parce qu'il est important de dire que l'impunité doit cesser", a lancé Assa Traoré, devenue une figure de la lutte contre les violences policières après la mort de son frère Adama en 2016. Le maire (divers gauche) de la ville, Raphaël Adam, et Aly Diouara, député LFI de Seine-Saint-Denis, étaient également présents.
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