Assigné en justice par Gisèle Pelicot pour atteinte à la vie privée, "Paris Match" versera à sa demande 40 000 euros à deux associations

Les deux structures choisies accompagnent des victimes de violences faites aux femmes. Gisèle Pelicot reprochait à l'hebdomadaire d'avoir publié des photographies prises à son insu dans son édition du 17 avril.

Article rédigé par Juliette Campion
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Gisèle Pelicot au tribunal judiciaire d'Avignon (Vaucluse), le 16 décembre 2024. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)
Gisèle Pelicot au tribunal judiciaire d'Avignon (Vaucluse), le 16 décembre 2024. (CLEMENT MAHOUDEAU / AFP)

Un accord a été trouvé entre Gisèle Pelicot et Paris Match, a appris franceinfo par l'un des avocats de la plaignante, mardi 10 juin, alors que la victime du procès des viols de Mazan avait assigné le magazine pour atteinte à la vie privée et au droit à l'image. L'hebdomadaire avait publié dans son édition du 17 avril des photographies prises à son insu sur lesquelles on la voyait, accompagnée d'un homme présenté comme son nouveau compagnon, déambuler dans les rues de la localité où elle réside désormais, selon Paris Match.

A la demande de la septuagénaire et en guise d'indemnisation, le journal "devra verser 40 000 euros à deux associations", précise son avocat Stéphane Babonneau. La moitié de la somme ira à Isofaculté, basée à Mazan et spécialisée dans l'accompagnement des femmes victimes de violences par la médiation des chevaux. L'autre moitié ira à Women Safe and Children, une association basée en Ile-de-France qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales et les enfants exposés à ces violences.

L'audience, prévue demain devant le tribunal judiciaire de Nanterre, aura tout de même lieu, "mais on actera le désistement de notre cliente à la suite de l'accord trouvé avec Paris Match", explique Stéphane Babonneau à franceinfo.

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