Procès de Joël Le Scouarnec : "J'en ai fini du mensonge", assure l'ex-chirurgien, qui se dit "prêt à reconnaître certains faits de viols"

L'accusé a brièvement pris la parole lundi après-midi, à l'issue de l'audition d'un enquêteur qui a relaté le déroulement de ses gardes à vue en 2020.

Article rédigé par Violaine Jaussent
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Joël Le Scouarnec, auditionné par la cour criminelle du Morbihan (à Vannes) lors de son procès, le 3 mars 2025. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)
Joël Le Scouarnec, auditionné par la cour criminelle du Morbihan (à Vannes) lors de son procès, le 3 mars 2025. (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)

Alors que la deuxième semaine de son procès devant la cour criminelle du Morbihan débute, Joël Le Scouarnec a assuré, lundi 3 mars, être "prêt à reconnaître" certains faits. "J'en ai fini du mensonge", a affirmé l'ex-chirurgien, jugé pour des viols et agressions sexuelles sur près de 300 patients. Il a fait cette déclaration alors que la présidente de la cour lui avait brièvement donné la parole à l'issue de l'audition du directeur d'enquête. Le gendarme était interrogé depuis vendredi sur les fichiers dans lesquels l'accusé répertoriait méticuleusement les violences sexuelles commises sur ses victimes, mineures pour la plupart.

Lors de sa prise de parole, Joël Le Scouarnec a d'abord eu "une pensée" pour la gendarme qui a découvert et analysé ses journaux intimes pédophiles. Vendredi, elle s'était effondrée en larmes sans pouvoir terminer sa déposition. "Je l'ai revue vendredi dévastée par le contenu des disques durs, je voudrais à titre personnel lui présenter mes excuses, a déclaré l'accusé. Aujourd'hui, je me sens prêt à reconnaitre certains faits de viols que j'ai voulu cacher ou nier."

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