Viande de cheval : le groupe Spanghero abandonne son activité de négoce
Peu avant, le ministre de l'Agriculture avait indiqué que le groupe restait interdit de négoce car deux lots de viande nécessitaient "des investigations complémentaires".
Le groupe Spanghero, accusé d'avoir fait passer de la viande de cheval pour de la viande de bœuf, a annoncé vendredi 22 février qu'il abandonnait son activité de négoce. Peu avant, le ministre de l'Agriculture avait indiqué que le groupe restait interdit de pratiquer cette activité car deux lots de viande nécessitaient "des investigations complémentaires".
Spanghero abandonne le négoce
Le ministère de l'Agriculture avait annoncé en début de semaine que "les conclusions de l'enquête [sanitaire] conduisent à maintenir la suspension de l'agrément sanitaire" de l'entrepôt de Spanghero. Une mesure temporaire, donc. Pourtant, la société a préféré prendre les devants. Soupçonnée dans le scandale de la viande de cheval étiquetée comme du bœuf, elle a annoncé vendredi l'abandon de son activité de négoce.
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, avait confirmé dès lundi "que des estampilles sanitaires [destinées à identifier les carcasses avaient] bien été modifiées". Deux lots complémentaires devaient encore être analysés. Voici le rapport de la Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires, rendu public vendredi.
Spanghero veut se recentrer sur "son cœur de métier"
Spanghero va donc se recentrer sur les activités de découpe, de préparation de viande et de fabrication de produits à base de viande, pour lesquelles tous ses agréments sanitaires ont été confirmés. Ces activités constituent son "cœur de métier", alors que celles d'entreposage de matières premières congelées ne représentent que 2% de son chiffre d'affaires, explique l'entreprise dans un communiqué.
Spanghero dispose d'un atelier de préparation de viandes et d'un atelier de transformation. Le rapport de la Brigade vétérinaire n'a relevé aucune anomalie sur ces sites, distants de 300 mètres du site dédié à l'entreposage de viande. Le ministère rappelle que ces activités sont totalement distinctes du négoce de viande. Mais Spanghero devra reconquérir le cœur des consommateurs. "La relance de l'activité est conditionnée au retour rapide des commandes, ce qui peut demander un peu de temps", précise le communiqué.
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