Agression d'un chauffeur de taxi dans la Sarthe : le suspect radicalisé a été présenté à un juge d'instruction
Une information judiciaire a été ouverte, notamment pour tentative d'assassinat, séquestration et vol, le tout en relation avec une entreprise terroriste, et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Un homme de 30 ans, connu pour sa "radicalisation" islamiste et arrêté après avoir attaqué un chauffeur de taxi près du Mans (Sarthe), a été présenté à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen, lundi 22 juillet, a annoncé le Parquet national antiterroriste (Pnat). Il avait pris la fuite après l'attaque, avant d'être arrêté dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 juillet à Poissy (Yvelines), grâce à l'intervention du Raid et de la BRI de la sous-direction antiterroriste, avait rapporté une source proche de l'enquête à franceinfo.
Une information judiciaire a été ouverte, notamment pour tentative d'assassinat, séquestration et vol, le tout en relation avec une entreprise terroriste, et association de malfaiteurs terroriste criminelle.
Trois personnes de son entourage, un homme et deux femmes âgés de 20 à 49 ans, ont aussi été présentées lundi à un magistrat instructeur en vue d'une mise en examen. Il s'agit d'un homme "acquis à l'idéologie jihadiste, qui aurait servi d'intermédiaire dans la recherche d'armes", d'une femme qui, "informée du projet, se serait abstenue de le dénoncer aux autorités", et d'une amie du principal suspect qui semblait "partager son idéologie" et l'a pris "en charge, lui trouvant notamment un logement pour se dissimuler" en région parisienne. Les gardes à vue de huit autres personnes interpellées ont été levées sans suite à ce stade.
Un projet d'action violente dans des lieux publics
D'après le Pnat, l'homme soupçonné de la tentative d'assassinat "était sorti du centre pénitentiaire d'Alençon-Condé-sur-Sarthe le 26 juin où il était détenu depuis près de trois ans en exécution de peines prononcées pour des faits de droit commun". Au cours de sa détention, il a développé "une idéologie radicale conduisant à sa prise en charge dans un quartier de prévention de la radicalisation violente". A sa sortie de prison, une mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance lui avait été notifiée par le ministère de l'Intérieur. Il devait se présenter quotidiennement au commissariat de police proche de son domicile.
Selon les premières investigations, les jours précédant l'agression, l'homme a "acquis des armes en vue de commettre une action violente au nom de l'idéologie jihadiste [du groupe] Etat islamique dans des lieux publics au Mans". "Après avoir constaté la présence de forces de sécurité intérieure lors de repérages, il renonçait à son projet et s'orientait vers l'attaque d'une entreprise", poursuit le Pnat.
Selon la victime, qui a pu s'enfuir, sa plaie au cou a été causée par "la tentative de l'auteur de l'égorger". Le suspect a pour sa part soutenu "qu'il s'agissait d'une blessure accidentelle due à un mouvement de défense de la victime".
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter