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Alpes-Maritimes : trois morts et sept blessés dans un incendie à Grasse

Le feu a pris vers 3 heures du matin dans un immeuble de cinq étages.

franceinfo

Radio France

Publié le 13/08/2023 07:34 Mis à jour le 13/08/2023 09:52

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Un incendie s'est déclenché dans cet immeuble de Grasse (Alpes-Maritimes), dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 août. (JEAN FRAN?OIS OTTONELLO / MAXPPP)

Un incendie a fait trois morts, trois blessés graves, ainsi que quatre blessés légers dans un immeuble de Grasse (Alpes-Maritimes) dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 août, selon un dernier bilan des sapeurs-pompiers à 9 heures du matin. Les pompiers recensent également 11 "personnes impliquées indemnes".

Le feu a pris vers 3 heures du matin, dans cet immeuble de cinq étages place aux Aires, dans le centre historique de la commune, rapporte France Bleu Azur. Des personnes appellaient à l'aide depuis les fenêtres. Les pompiers indiquent à franceinfo qu'ils ont fait face aux flammes dans la cage d'escalier. "Quand on est arrivés, il y avait une personne qui avait déjà sauté, qui était au sol, devant l'immeuble", précise sur franceinfo le commandant des sapeurs-pompiers de Grasse Jean-Christophe Demarte.

Une vingtaine de personnes devront être relogées

"Le feu était principalement dans la cage d'escalier qui dessert tous les étages, détaille Jean-Christophe Demarte. Il fait partie des vieux bâtiments de la ville, comme on en trouve dans tous les centres anciens de toutes les villes de France. On connaît les difficultés qu'on peut avoir pour intervenir. On fait un travail en amont pour faciliter l'intervention, et ça a été payant", avec une extinction des flammes "assez rapidement".

Environ 50 sapeurs-pompiers et 17 engins ont été mobilisés. Le feu a été maitrisé vers 6 heures du matin. Peu avant 9 heures, l'opération de secours est quasiment terminée, précise le commandant des sapeurs-pompiers de Grasse. L'enquête du parquet de Grasse est en cours.

Le relogement d'une vingtaine de personnes sera nécessaire. Le commandant des sapeurs-pompiers de Grasse, Jean-Christophe Demarte indique sur franceinfo qu'il n'a "pas de raison de penser que le bâtiment avait un problème particulier".