Alpes-Maritimes : les habitants de Vallauris entre douleur et colère, après qu’une fillette a été percutée par une moto
Les habitants de Vallauris se mobilisent, après qu'une petite fille a été percutée par une moto, jeudi soir, sur une avenue du centre-ville. Son père a déclaré que la fillette "ne reviendrait pas parmi nous".
Dans la matinée du samedi 31 août, les habitants de Vallauris (Alpes-Maritimes) sont encore très émus en parlant de Kamilya, la fillette de 7 ans violemment percutée par une moto, jeudi soir. "Je me sens triste et peinée. À quelques jours de la rentrée, ça fait mal au cœur. La petite, elle n'a rien demandé", commente une riveraine.
Jeudi soir, la fillette a été fauchée alors qu’elle traversait la route sur un passage piéton. Très grièvement blessée, elle a été transportée à l'hôpital et plongée dans un coma artificiel, avec un pronostic vital "très engagé", a précisé le parquet de Grasse dans un communiqué en fin de matinée, vendredi. Le parquet souligne que "les investigations se poursuivent pour établir les circonstances exactes de commission de l'infraction".
Une pétition pour demander plus de sécurité
Dans un message Facebook publié vendredi, le père de la jeune fille a expliqué qu’elle ne survivrait pas à ses multiples blessures. "Malheureusement, Kamilya ne reviendra pas parmi nous. Les médecins nous ont dit qu'il n'y a plus d'espoir. Le sang n'arrive plus au cerveau depuis un bon moment. La vie n'est pas juste. Rien d'autre à dire", écrit-il.
Excédés, les riverains ont mis en ligne une pétition, afin de réclamer plus de sécurité sur la route en question, très fréquentée. Une cagnotte a également été lancée, vendredi, pour aider "cette famille meurtrie par une injustice". Elle avait recueillie plus de 4 000 euros, samedi après-midi.
Le motard, âgé de 19 ans, a été testé négatif à l’alcool et aux stupéfiants. Samedi, il était toujours en garde à vue au commissariat d’Antibes (Alpes-Maritimes), pour des "chefs de blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence, par conducteur de véhicule terrestre à moteur", ajoute le communiqué.
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