: Vidéo Attaque au couteau : "Annecy est une famille, et quand on touche aux membres d'une famille, tous les autres sont touchés", déclare le maire
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L'édile s'est exprimé devant une foule d'habitants rassemblés dimanche pour rendre hommage aux victimes de l'attaque.
Pour l'élu, c'est "un acte inqualifiable" qui a été commis. Le maire de la ville, François Astorg, s'est exprimé dimanche 11 juin lors du rassemblement citoyen sur le lieu de l'attaque au couteau, qui a fait six blessés, dont quatre très jeunes enfants, dans un parc de la ville jeudi. "Annecy est une famille, et quand on touche aux membres d'une famille, tous les autres sont touchés", a-t-il déclaré.
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"Annecy vient de vivre une tragédie qui a touché notre ville, le pays et le monde tout entier", a insisté l'édile, rappelant que certaines des victimes sont de nationalité britannique, néerlandaise et portugaise. "L'enfant, c'est sacré, l'enfant symbolise l'avenir, le futur possible, la filiation et la transmission", a-t-il ajouté. Selon lui, "par cet acte, c'est l'ensemble de la communauté humaine qui a été poignardée".
"Refuser d'un bloc le désespoir, la haine"
Si la société "doit protéger" les enfants "de toutes ses forces", il a insisté sur un autre "devoir" après cette attaque, "celui de refuser d'un bloc le désespoir, la haine, la facilité de certains discours". "Nous ne devons pas céder à la tentation de la défiance, de la peur, d'une autre forme de lâcheté intellectuelle", a-t-il lancé, semblant faire allusion aux tentatives de récupération du drame, notamment à l'extrême droite.
"Au contraire, nous devons regarder devant, nous montrer dignes et encore plus forts dans l'épreuve qu'il nous faut affronter", affirme François Astorg. Ce dernier a aussi salué "le courage de Henri, celui de Lilian, mais aussi des agents municipaux, Georges et Yacine, et tous ceux qui ont agi avec héroïsme" pendant l'attaque. Les six blessés, dont quatre enfants, sont désormais hors de danger.
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