Arrestation de Mohamed Amra : quatorze nouvelles personnes placées en garde à vue dans l'enquête sur l'évasion du narcotrafiquant

"Au total, ce sont donc 24 gardes à vue qui sont en cours", a précisé le parquet de Paris lundi.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le narcotrafiquant français Mohamed Amra quitte le palais de justice de Bucarest (Roumanie) après sa présentation à un juge, le 23 février 2025. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)
Le narcotrafiquant français Mohamed Amra quitte le palais de justice de Bucarest (Roumanie) après sa présentation à un juge, le 23 février 2025. (DANIEL MIHAILESCU / AFP)

Les investigations se poursuivent, deux jours après l'arrestation de Mohamed Amra en Roumanie. Quatorze nouvelles personnes ont été placées en garde à vue, lundi 24 février, dans l'enquête sur l'évasion du narcotrafiquant, selon le parquet de Paris. Parmi elles, "dix ont été interpellées" en France et notamment en Normandie, et "quatre ont été extraites de leur lieu de détention", selon cette source. Dix autres personnes de l'entourage de Mohamed Amra avaient déjà été interpellées durant le week-end. "Au total, ce sont donc 24 gardes à vue qui sont en cours", d'après le parquet.

Par ailleurs, deux Français, âgés de 28 et 38 ans, ont été arrêtés dimanche soir à Marrakech dans le cadre de cette enquête, a ajouté la direction générale de la sûreté nationale du Maroc, à l'AFP. Ils faisaient l'objet d'une notice rouge d'Interpol. Ils sont en "rétention" et la "procédure diplomatique de demande de remise est en cours", a précisé le parquet de Paris. Un autre homme avait été interpellé samedi en Espagne.

Neuf mois de cavale

Mohamed Amra, 30 ans, a été arrêté samedi à Bucarest, au terme de neuf mois de cavale. Selon le ministre de l'Intérieur roumain, Catalin Predoiu, il "voulait faire des opérations (de chirurgie) esthétiques" avant de "quitter le pays pour la Colombie". Dimanche, il est apparu, cheveux teints en roux et veste de sport noire, devant le tribunal de Bucarest où il a été présenté à une juge.

Le 14 mai 2024, le détenu multirécidiviste avait été extrait de sa cellule en Normandie pour être amené à un juge d'instruction qui devait l'interroger. Un commando en avait alors profité pour attaquer, à la voiture-bélier et aux fusils d'assaut, le fourgon pénitentiaire pour le libérer. Dans l'attaque, qui a eu lieu au péage d'Incarville (Eure), deux agents pénitentiaires ont été tués et trois ont été blessés.

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